Nice, c’était déjà du très haut niveau. Le PSG, c’est encore une autre paire de manches. Le tirage au sort des quarts de finale a réservé une affiche de prestige pour les Briochins (Côtes-d’Armor). Un stade de la compétition qu’ils atteignent pour la première fois de leur histoire.
Leader de Ligue 1, avec une avance plus que confortable, et toujours en course en Ligue des Champions, le PSG est en phase avec ses objectifs. Comme à son habitude, il veut tout rafler.
Des individualités au-dessus du lot
Luis Enrique, entraîneur de l’équipe, peut se satisfaire d’avoir la meilleure attaque de l’élite. Ousmane Dembélé n’a jamais autant marqué que cette saison. Bradley Barcola, l’autre international français, chouchou du pays, confirme au plus haut niveau.
Désiré Doué, formé au Stade rennais, monte en puissance. « Ces trois joueurs sont des fusées et sont en capacité de jouer avec les deux pieds », analyse Guillaume Allanou, entraîneur breton.
Durant le mercato hivernal, le club s’est attaché les services de l’ex napolitain Kvara Kvaratskhelia, surnommé Kvaradona en hommage à l’Argentin. Il est une nouvelle arme offensive redoutable et a déjà ouvert son compteur de buts face à Monaco.
Au milieu du terrain, la pépite portugaise Joao Neves rayonne aux côtés de l’indispensable Vitinha. « Ils étouffent leurs adversaires au milieu, avec 6 ou 7 joueurs à l’intérieur. Ils les usent avec des toros », reprend Guillaume Allanou.
« Le PSG compte dans ses rangs des joueurs qui ont participé à la coupe d’Europe, à l’Euro, la coupe du Monde, complète Hugo Boudin, défenseur du Stade Briochin.
S’inspirer d’Espaly
Cette saison, les Parisiens ne sont pas passés loin d’un fiasco en Ligue des Champions. Ils ont dû attendre la dernière journée pour valider leur qualification. Mais ils ont su répondre présents lors du match crucial face à Manchester City, remporté 4-2.
En Coupe de France, cela a bien failli se terminer dès les 32e de finale. Une égalisation signée Ramos et une séance de tirs au but plus tard, et le PSG a quitté Lens la qualification en poche.
Au tour suivant, les coéquipiers de Marquinhos ont manqué d’idée et échappé de peu au piège face à Espaly (N3). La partie n’a pas été tranquille non plus au Mans (N) en 8e de finale. Preuve que le PSG, même si c’est une équipe qui dicte le jeu et qui fait mal quand elle décide d’attaquer, peut être malmené par plus petit que lui.
« Il va falloir être à 200% », s’accordent à dire Guillaume Allanou et Hugo Boudin.
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