Dissolution potentielle du conseil municipal, démissions d’élus majoritaires en pagaille, délibérations supprimées, interruption de séance plénière, démentis et menaces de poursuites judiciaires, sans oublier un épisode de « vaudouisme et maraboutage en plein conseil municipal »… Lionel Wastl, le maire (ex-EELV, désormais DVG) d’Andrésy aura connu un premier mandat plus que mouvementé. La commune doit également faire face à de grandes difficultés financières, malgré les augmentations successives de la part communale de la taxe foncière en 2021 et 2024. Bref, le prochain capitaine du navire est d’ores et déjà assuré de devoir voguer en eaux troubles.
« Le challenge va être énorme et le prochain maire devra forcément prendre des décisions très lourdes, au niveau financier notamment, mais il y aura aussi un gros travail de restructuration à faire », confirme Lionel Wastl. Ce dernier se dit ainsi « hésitant » quant à se représenter. « Les conseils municipaux sont devenus trop violents, les injures pleuvent. J’ai même déposé une main courante après des récentes dégradations commises à mon domicile… Autant d’éléments dissuasifs pour retourner dans ce panier de crabes », conclut-il.
De leur côté, les trois groupes d’opposition (Andrésy union citoyenne, Andrésy dynamique et Notre parti c’est Andrésy) se sont rapprochés « dans une démarche constructive, quelle que soient (leurs) tendances politiques (allant de la gauche radicale à la droite libérale conservatrice, Ndlr) pour réfléchir à constituer une liste commune ». Une liste sans Denis Faist, qui avait bénéficié du soutien du maire (Dvd) sortant, Hugues Ribault, en 2020, « certain à 99 % de ne pas être candidat ».
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