Coups et blessures, trafic de drogue, cambriolages… On connaît désormais les villes de l’Essonne dans lesquelles le taux de délit par habitant a été les plus importantes en 2024, selon les chiffres publiés ce jeudi 27 mars par les services du ministère de l’Intérieur, qui renseignent également sur certaines données relevant également de la criminalité avec une hausse de 60 % des homicides en un an sur le département (24 victimes en 2024), et une hausse également pour les tentatives d’homicide (109 victimes recensées en 2024, en augmentation de 23,9 %) et les violences sexuelles (2061 victimes en 2024, +9,4 %).
Voici donc la liste des communes du département dans lesquelles les habitants ont été proportionnellement les plus touchés dans cinq catégories de délits importantes, au cours de l’année passée.
Certaines villes classées très haut dans plusieurs catégories
En ce qui concerne la catégorie des faits relevant des coups et blessures volontaires, les villes de l’Essonne les plus touchées sont Fleury-Mérogis (un taux de 8,9 faits pour 1000 habitants en 2024, avec 123 faits rapportés au total), puis Corbeil-Essonnes (8,8 faits pour 1000 habitants, 471 faits), Chilly-Mazarin (8,3 faits pour 1000 habitants, 166 faits), Saclas (8,1 faits pour 1000 habitants, 15 faits), Grigny (8,2 faits pour 1000 habitants, 218 faits) et pour finir Évry-Courcouronnes (7,9 faits pour 1000 habitants, 571 faits au total).
Certaines des villes citées ci-dessus font également partie de celles où les faits de trafic de stupéfiants enregistrés par les forces de l’ordre sont les plus importants. La commune la plus touchée en Essonne est une nouvelle fois Fleury-Mérogis (taux de 7,7 faits pour 1000 habitants, 106 faits recensés au total) suivie de Grigny (5,1 pour 1000 habitants, 134 faits), Wissous (3,3 faits pour 1000 habitants), Vigneux-sur-Seine (3 faits pour 1000 habitants, 95 faits) et pour finir Ris-Orangis (2,8 faits pour 1000 habitants, 84 faits).
Gros changement en revanche concernant les communes essonniennes les plus touchées par les cambriolages, avec une surreprésentation des communes situées dans les zones plus aisées du nord-ouest du département. Ainsi, c’est Bures-sur-Yvette qui arrive en tête des communes où les habitants ont proportionnellement subi les plus de cambriolage (taux de 17 faits enregistrés pour 1000 logements et 75 faits recensés au total). On retrouve ensuite Villemoisson-sur-Orge (16,6 faits pour 1000 logements, 52 faits), Saint-Germain-lès-Arpajon (15,2 faits pour 1000 logements, 65 faits), Bièvres (14,9 faits pour 1000 logements, 69 faits au total) et Igny (14,7 faits pour 1000 logements, 69 faits).
Escroqueries, dégradations…
Pour les faits d’escroqueries et de fraudes aux moyens de paiement enregistrés en 2024, ce sont encore d’autres villes qui sont les plus touchées en Essonne : on retrouve d’abord la petite commune de Saint-Aubin (8 faits ont été enregistrés au total pour cette commune qui compte 671 habitants), puis Longjumeau (taux 11 faits enregistrés pour 1000 habitants et 226 faits recensés au total), Lardy (10,1 faits pour 1000 habitants, 56 faits), Pussay (également 10,1 faits pour 1000 habitants, 56 faits) et enfin Ballainvilliers (9,7 faits pour 1000 habitants, 47 faits).
On connaît aussi les chiffres essonniens pour la vaste catégorie des destructions et dégradations volontaires qui regroupe aussi bien les tags et graffitis que le fait de briser une fenêtre (sans voler par la suite) ou encore d’uriner dans un ascenseur. Cette fois-ci, la commune la plus touchée est Avrainville (taux de 18,2 faits pour 1000 habitants et 19 faits recensés au total en 2024), suivie de Grigny (13,1 faits pour 1000 habitants), Bouray-sur-Juine (13 faits pour 1000 habitants, 27 faits), Juvisy-sur-Orge (11,9 faits pour 1000 habitants, 225 faits) et enfin Corbeil-Essonnes (11,2 faits pour 1000 habitants, 599 faits).
À noter que nous aurions également aimé présenter les chiffres pour d’autres délits importants comme les violences sexuelles (en hausse de 9,3 % par rapport à 2023) ou encore les vols de véhicules car les écarts entre les différentes villes ne permettent pas de distinguer de réelles spécificités territoriales.
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