Il est 4h du matin, dans la nuit de lundi 24 à mardi 25 mars 2025. Avenue de l’École d’Agriculture, le quartier dort encore. Sauf un homme. Depuis son garage, il entend un bruit inhabituel. Un sifflement court, familier. Le son d’un pneu qui se dégonfle. Intrigué, il sort vérifier. Sa voiture est garée dans la rue. Il constate rapidement que l’un des pneus est à plat. Son regard se tourne vers l’avenue. Un peu plus loin, une silhouette s’éloigne. Il décide de s’approcher.
Une colère sans cible
La silhouette est celle d’une femme, âgée de 51 ans. L’homme ne la connaît pas. Pourtant, elle ne tente pas de fuir. Lorsqu’il l’interpelle, elle avoue immédiatement et explique son geste simplement : elle était énervée et voulait se défouler. L’enquête révèle qu’il n’existe aucun lien entre la femme et le propriétaire du véhicule. Aucun différend personnel, aucune altercation antérieure. La quinquagénaire fait l’objet d’une composition pénale.
🧾 C’est quoi une composition pénale ?
La composition pénale est une procédure judiciaire qui permet au procureur de la République de proposer une sanction à une personne mise en cause, sans passer par un procès. Elle s’applique uniquement si la personne reconnaît les faits.
La sanction peut prendre plusieurs formes : amende, travail non rémunéré, stage de citoyenneté, ou obligation de soins. Si la personne accepte cette proposition, l’affaire est classée. En cas de refus, le parquet peut engager des poursuites classiques devant le tribunal correctionnel. Ce dispositif vise à traiter rapidement les affaires simples ou les infractions de faible gravité.
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