Une femme de 46 ans a été victime d’un coup de couteau au ventre jeudi 13 mars 2025 dans la rue sur la commune de Guérande (Loire-Atlantique). La victime a été attaquée vers 11 h alors qu’elle se trouvait avec des amis devant les remparts de la ville médiévale, au niveau de la porte Saint-Michel.
Elle a été hospitalisée pour être suturée et s’est vue prescrire une Interruption temporaire de travail (ITT) de 1 jour.
L’arme, un couteau de cuisine, a été retrouvée brisée au sol par les gendarmes.
L’agresseur, qui a pris la fuite, a été rapidement identifié et appréhendé, il s’agit du conjoint, un homme de 43 ans résidant à La Turballe.
Les heures précédant l’agression, il lui avait envoyé des messages affirmant qu’il allait la « tuer », la « planter », menaces réitérées sur place selon des témoins.
Le Turballais était sous contrôle judiciaire depuis le 19 janvier 2025, et avait depuis interdiction de rentrer en contact avec la victime, après avoir brandi une machette devant elle, geste accompagné préalablement d’autres menaces de mort par téléphone.
« On s’est jamais séparé, elle habitait chez moi », assure le prévenu, jugé en comparution immédiate lundi 17 mars 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire.
« Je regrette beaucoup, j’étais sous alcool et cocaïne », présente le quadragénaire, « blessé » selon lui par le comportement de sa compagne qui se serait affiché avec un autre homme.
« Quatre jours que je le fuyais »
« Nous avions rompu, cela fait quatre jours que je le fuyais », rétorque cette dernière, décrivant un homme « imprévisible et dangereux ».
Le prévenu, sans emploi, compte neuf condamnations à son casier judiciaire, avec notamment un passage devant la cour d’assises en 2010, dans une affaire de viol sous la menace d’une arme pour laquelle il a écopé de six ans de réclusion.
Le procureur questionne la préméditation de son geste « alors qu’il cherchait Madame dans les rues de Guérande ».
Pour la défense, Me Julie Conta évoque « un couple toxique avec des violences d’un côté comme de l’autre ».
Le mis en cause a été condamné à 36 mois de prison dont 12 avec un sursis probatoire de deux ans, comprenant une obligation de soins, travail, une interdiction de contact avec la victime, et de détenir une arme pendant 5 ans.
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