Guillaume Martin Guyonnet retrouve le peloton en compétition à l’occasion de la Classic Var, ce vendredi 21 février 2025. Une reprise que le cycliste de l’Orne a préparée à Tenerife, sur le volcan Teide. « Le stage de trois semaines s’est bien déroulé, j’avais de bonnes sensations », indique l’intéressé. « Depuis mon retour, c’est compliqué de refaire les exercices dans le froid de la Normandie. »
Une phase d’assimilation nécessaire pour encaisser le travail effectué. « Une petite douleur au genou est apparue, mais elle ne remet pas en cause mon début de saison. »
Différents axes de travail
Durant son séjour espagnol, le coureur de la Groupama-FDJ a accumulé les kilomètres avec des axes de travail spécifiques.
« Il y a une période d’acclimatation à l’altitude, puis un travail d’endurance, avant de s’orienter vers des efforts qui se rapprochent de la course », énumère le sportif. « J’ai pu profiter des longues ascensions que je ne retrouve pas à la maison. »
Guillaume Martin Guyonnet a mis l’accent sur un domaine précis : l’explosivité. « L’objectif est de retrouver mon punch que je perds au fil des années. »
Paris-Nice comme objectif central
Le cycliste ornais entame sa dixième saison chez les professionnels. Ressent-il toujours une émotion particulière au moment d’épingler son premier dossard ? « Ce n’est sans doute pas la même intensité, mais avec mon changement d’équipe, je suis quand même pressé de reprendre les courses », avoue le treizième du dernier Tour de France.
Une entame de saison articulée autour de Paris-Nice, premier rendez-vous important de son année.
C’est l’objectif central. Après, il ne faut pas prendre les courses d’approche à la légère, car le niveau est déjà très élevé.
Guillaume Martin Guyonnet arrivera sur la course au soleil avec des ambitions. « Sur le papier, ça ne paraît pas très dur, mais la course est toujours difficile », prévient le cycliste. « Je souhaite passer entre les gouttes sur les premières étapes, jusqu’au contre-la-montre par équipes, avant de me dévoiler sur les étapes de montagne. »
Une première victoire pour l’équipe
Le coureur de 31 ans a pu voir sa nouvelle formation débloquée son compteur de victoires grâce à David Gaudu, sur le Tour d’Oman. « Cela nous impacte à la marge, même si on est toujours content quand l’équipe gagne. Surtout la première victoire, elle libère d’un poids. »
L’Ornais tentera d’imiter son coéquipier : « si je peux lever les bras, je ne vais pas m’en priver. »
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