Il y a eu l’euphorie des Jeux olympiques de Paris 2024, et l’association BMX Centre Manche, présidée par Yann Decaen, a refusé des enfants.
Actuellement, ils sont 45 aux entraînements matinaux du samedi à La Haye, encadrés par Alex (qui était entraîneur fédéral à Orléans) secondé par Arthur, jeune diplômé.
Le plus petit club en France
L’effectif a été limité pour permettre d’optimiser le temps de roulage. Ils pourraient être 90, s’il n’y avait pas un manque de structure et de budget, pour un sport extrême qui doit avoir un cadre.
Et bien qu’il soit le plus petit club français, il y a le souhait de le faire connaître via l’organisation de courses à l’échelle nationale. Il a un gros atout lié à sa situation géographique, au centre de notre département, qui a du potentiel.
De bons résultats
En attendant sa piste de BMX, le club haytillon a déjà de bons résultats, avec notamment Augustin, pilote national, et Arthur qui a représenté le club en Lettonie, en coupe d’Europe. Chacun des 45 membres a récemment reçu une médaille car :
Que ce soit en départemental, en régional ou national, il n’y a pas de petites courses !
Comme le but d’un sport c’est d’aller vers la compétition, différents enfants du club ont représenté La Haye à différents niveaux.
Bénédicte Guillotte est cheffe de projet « Petite ville de demain » de la communauté de communes Côte Ouest Centre Manche, qui accompagne la commune de La Haye sur le projet de construction d’une piste de BMX. « C’est un projet structurant, en matière d’attractivité pour notre territoire ».
Et d’en mesurer l’enjeu social et les retombées économiques, avec l’organisation de courses à l’échelle nationale. Mais aussi de souligner l’engouement pour ce sport qui rassemble déjà au club haytillon des jeunes d’un vaste secteur (autour de La Haye, Périers, ou encore Valognes).
Le bureau d’études Ingé-Infra (spécialisé dans l’ingénierie des infrastructures) travaille sur ce projet qui mobilise divers partenaires (la commune, le club de BMX Centre Manche, la Fédération française de cyclisme).
De notre correspondante Sylvie LALLEMAND
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