un jeune homme de 23 ans soupçonné de s’être masturbé sur les tombes d’un cimetière

L’endroit est pour le moins inhabituel. Ce mercredi 5 mars 2025, un jeune homme de 23 ans a été jugé devant la 7e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes pour exhibition sexuelle en octobre et novembre 2023. Soupçonné de se masturber sur les tombes du cimetière d’Auvers-Saint-Georges et dans un bois à proximité de ce dernier, le mis en cause a été relaxé faute de preuves.

L’individu aperçu en train de se masturber dans un bois du village

Dans le courant de l’année 2023, le maire d’Auvers-Saint-Georges, Denis Meunier, se rend à la gendarmerie pour déposer plainte. L’une des habitantes de son village lui a fait savoir qu’un individu se masturbait sur les tombes du cimetière.

De là, les gendarmes ouvrent une enquête. Ils interrogent une riveraine qui confie avoir bel et bien vu un homme se masturber sur l’une des tombes du cimetière. La gérante du club équestre de la commune leur indique également qu’une de ses cavalières a vu lors d’une promenade à cheval un homme « assez maigre et grand » se masturber au sein du bois, situé derrière le cimetière du village.

Auditionnée, la cavalière confirme les faits. Ce dernier l’aurait même pris en photo à son insu. Les enquêteurs lui montrent alors une planche photographique où se trouvent plusieurs portraits de potentiels suspects. La victime reconnaît alors le prévenu âgé de 23 ans.

Ce dernier habite encore chez ses parents dans une maison située à proximité du cimetière. Bien connu de la municipalité pour avoir notamment extorqué de nombreux objets sur les tombes lorsqu’il était jeune avec des amis, le mis en cause est entendu et nie directement les faits.

« Il était mince et grand comme lui »

Des faits que le prévenu nie à nouveau en bloc à la barre du tribunal correctionnel ce mercredi. « Je vais le dans cimetière pour jouer à Pokémon Go, c’est tout. Je ne me masturbe pas. Dans le bois, oui j’y vais. Je vais dans une cabane avec des amis et on discute de tout et de rien. »

Présente à l’audience, la victime n’a pas su dire si le mis en cause était l’homme qu’elle avait aperçu lors de sa balade à cheval. « Je l’ai déjà aperçu plusieurs fois dans le bois, mais je ne sais pas si c’est lui qui se masturbait. Il était mince et grand comme lui, mais je ne sais pas » révèle-t-elle.

En l’absence d’éléments probants, la procureure de la République a demandé la relaxe tout comme l’avocat du prévenu.