Un couple a été découvert décédé, mercredi, à son domicile de Portiragnes Plage, révèle ce samedi le procureur de la République de Béziers. Les corps vont être autopsiés.
Mercredi 29 janvier 2025, vers midi, les gendarmes de la brigade de Valras-Plage se rendaient dans une résidence du domaine des Tamaris à Portiragnes, en raison de la découverte par la police municipale des corps sans vie d’un couple de ressortissants belges, nés en 1940 pour l’homme et en 1943 pour son épouse. L’homme était pendu par le cou et le corps ensanglanté de son épouse gisait à proximité.
« Un substitut du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers se déplaçait rapidement sur les lieux, ainsi qu’un médecin légiste du Département médico-légal de l’hôpital Lapeyronie de Montpellier et la cellule d’investigation criminelle du groupement de la gendarmerie nationale de l’Hérault. Le parquet saisissait la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Béziers aux fins de diriger les investigations », précise ce samedi 1er février, Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers.
Pathologie lourde
Il résulte des premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie, que la femme souffrait d’une pathologie lourde et que son mari s’était plaint auprès du voisinage du comportement agressif de celle-ci à son égard. Des témoignages enregistrés depuis le début de cette enquête mercredi après-midi.
Plusieurs éléments permettent de privilégier grandement au stade des investigations l’hypothèse que l’homme se serait suicidé après avoir violemment donné la mort à son épouse. Pour autant, de nombreuses investigations par les techniciens scientifiques de la gendarmerie sont en cours et les autopsies seront pratiquées au CHU de Montpellier où les dépouilles ont été transportées, en début de semaine prochaine.
Aucune précision n’est donnée sur les causes du décès de l’épouse dans l’hypothèse où le mari l’a tuée, avant de se suicider : coup de couteau, arme à feu ou autres. On ignore si les portes et fenêtres de l’habitation étaient verrouillées de l’intérieur quand la police municipale de Portiragnes est intervenue.
Aucune violence
« Jusqu’alors, aucun élément d’éventuelles violences au sein du couple n’avait été porté à la connaissance, ni des forces de l’ordre, ni des autorités judiciaires », ajoute le procureur de Béziers qui supervise l’enquête ouverte pour rechercher les causes de la mort. Les autopsies lèveront le voile sur ces macabres découvertes et, sauf coup de théâtre, détermineront dès lors s’il s’agit d’un féminicide.
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