Jouit-il de toutes ses facultés ? Avait-il consommé des produits prohibés ? Sa santé mentale est-elle compatible avec la garde à vue ? C’est ce que les policiers de Toulouse attendent de savoir avant d’auditionner l’individu qui a franchi la porte du commissariat central dans un (trop) grand état d’excitation, mardi 18 mars 2025.
Il arrache les affiches et exhibe son sexe
Il était un peu plus de 19 heures lorsque cet homme de 42 ans, « déjà connu des services », a déboulé à l’hôtel de police. « Il s’est dirigé vers les affiches et les visuels placardés au mur et s’est mis à les arracher sans raison », relate une source policière. Le tout, sous l’œil médusé voire inquiet des gens patientant en salle d’attente.
Quand un policier de l’accueil est allé à son contact, il a exhibé son sexe. Quatre fonctionnaires ont alors dû procéder à son interpellation, non sans mal. « Il s’est montré hyper virulent et violent », soupire notre source. Le quatuor qui l’a immobilisé a déposé plainte pour violences.
Coup de poing au visage, morsure…
« L’un a été victime d’un coup de poing au visage, un collègue a été mordu. Les deux autres souffrent de l’épaule et de l’arcade. Il y a aussi eu des cheveux arrachés », énumère une policière.
Lui-même blessé lors de l’intervention des forces de l’ordre, le quadragénaire a été transporté aux urgences de l’hôpital Purpan. Dont les médecins devaient évaluer si son état était compatible avec une garde à vue, donc…
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