Les pubs télé en témoignent : les systèmes de vidéo-surveillance reliés à des opérateurs ont le vent en poupe. Surtout chez les personnes ayant déjà subi un cambriolage. À Toulouse, l’une de ces vigies s’est révélée en tout point précieuse, ce week-end.
Il écume la rue pavillonnaire
Samedi 1er mars 2025, 3h30 du matin. Une alarme couplée à la vidéo met en fuite un visiteur nocturne aussi déterminé que monomaniaque. On ignore s’il avait choisi ses cibles en dépliant une carte de la Ville rose et en pointant dessus son index, les yeux fermés. Mais cette nuit-là, il avait décidé d’écumer une seule et même rue.
La partie résidentielle du quartier Saouzelong-Rangueil avait ses faveurs. Mais alertée par le fameux service de vidéo-protection, la police a envoyé un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) à la rescousse.
« Un cric pour exercer des pesées »
« Ils l’ont appréhendé alors qu’il sortait d’un autre pavillon, avec un sac rempli de bijoux et de produits de beauté », relate une source policière d’Actu Toulouse. La victime, âgée d’une quarantaine d’années, a déposé plainte.
Son attirail se complétait de gants, d’une cagoule mais aussi « d’outils et d’un cric pour exercer des pesées sur les huisseries », confie notre source. Au total, quatre pavillons de « la même rue, dans le même créneau horaire », ont subi ses assauts.
Vol et tentatives de vols par effraction
Placé en garde à vue par les enquêteurs de la Brigade des atteintes aux biens Rive droite (BAB), le mis en cause de 54 ans a été déféré devant la justice.
Jugé en comparution immédiate pour vol et tentatives de vols par effraction, il a été condamné à 12 mois de prison dont 6 mois ferme, avec « maintien en détention ». Détail surprenant : il était jusque-là, selon nos sources, « inconnu des services de police ». Pas vu pas pris ?
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