Ils avaient beau insister, c’était niet. Non, elle n’avait pas de ticket. Non, elle ne voulait pas en payer un. Et non, elle ne leur donnerait pas son identité. Une passagère du tramway de Toulouse a vrillé, mardi 18 mars 2025, s’en prenant vertement (et physiquement) aux agents Tisséo.
La resquilleuse bouscule les agents et s’enfuit
Peu avant 13 heures, ces derniers décident de procéder à un contrôle dans la rame. Si les voyageurs en règle obtempèrent de bonne grâce, la resquilleuse renâcle. Et la pression monte. « Le tram s’est arrêté à la station Déodat de Séverac et dès que la porte s’est ouverte, elle a bousculé les agents. L’une d’eux s’est blessée au poignet en chutant au sol », relate une source policière.
La quinquagénaire tentait de fuir, mais était rattrapée au niveau du lycée des Arènes par une seconde équipe de Tisséo, « mobilisée sur une action de médiation ». Est-ce la vue des uniformes qui lui fait bouillir les sangs ?
Violences aggravées et contrôle judiciaire
« Elle ne s’est pas laissé faire. Elle a frappé, mordu, lancé des coups de pied », poursuit notre source. Trois plaintes ont été déposées à son encontre par les salariés de l’opérateur de transport. Il a finalement fallu l’intervention des policiers du GSP (Groupe de sécurité et de proximité) pour l’interpeller. Direction la garde à vue.
À l’issue de son audition, la resquilleuse de 55 ans, jusque-là « inconnue des services de police », doit être déférée ce jeudi 20 mars 2025 au parquet de Toulouse. Elle sera jugée ultérieurement pour ces « violences aggravées ». En attendant, elle devra se soumettre à un contrôle judiciaire. Et tout ça pour un ticket à… 1,80 euro.
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