On peut appeler ça un déclic. Depuis l’arrivée de Michel Der Zakarian sur le banc du Stade Malherbe Caen (Calvados), le club caennais a mis fin à sa série de dix défaites consécutives, avec un nul face à Pau (2-2), puis une victoire à Clermont (1-0). « On est mieux depuis l’arrivée du nouveau coach, confirme Mickaël Le Bihan. On a retrouvé de l’agressivité, de l’envie. C’est ce qu’il nous fallait ».
« Quand on joue le maintien, il faut aller à la guerre »
Habitué des missions maintien, qu’il a réussies avec Nantes ou Montpellier, Michel Der Zakarian possède dans son livre de recettes des ingrédients dont ne disposait peut-être pas son prédécesseur, Bruno Baltazar. Son discours est certainement plus adapté à la situation des Malherbistes.
Quand on joue le maintien, il faut être des soldats, aller à la guerre. Il faut des valeurs de combattants, avoir faim, avoir envie de gagner ses duels.
Mickaël Le Bihan : « Il bascule le jour du match »
Pourtant, à en croire Mickaël Le Bihan, l’expérimenté technicien affiche un calme olympien tout au long de la semaine. S’il demande beaucoup d’intensité, il laisse l’animation des séances d’entraînement à son adjoint, David Bechkoura, pour se placer en retrait, en observateur attentif. « Il est très discret en semaine, mais il bascule le jour du match, rigole l’attaquant malherbiste. Il est là pour ‘éclater tout le monde’ et gagner le match ».
Sur le terrain, cela se traduit par une volonté d’aller de l’avant, de chercher la victoire plutôt que d’éviter la défaite. C’est ce que le coach caennais attendra encore, ce vendredi 7 mars 2025 contre Laval.
On doit avoir les mêmes intentions qu’à Clermont : être compact pour récupérer le ballon le plus haut possible. Puis bien utiliser le ballon. Il faudra juste être plus efficace dans la zone finale.
La recette miracle pour rester en Ligue 2 ?
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