Début janvier 2025, des étoiles de David étaient taguées à Vincennes et à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, non loin de l’Hyper Cacher, quelques jours avant les célébrations du dixième anniversaire de l’attentat qui avait coûté la vie à quatre personnes. Des tags avaient aussi été retrouvés à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Très rapidement, un homme avait été interpellé. Ce vendredi 21 février 2025, il vient d’être condamné à dix mois de prison, dont quatre assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Les six mois fermes s’effectueront sous le régime du bracelet électronique. Enfin, l’homme devra indemniser les victimes.
Une altercation avec deux hommes portant la kippa comme élément déclencheur
Lors de son audience relatée par Le Parisien, cet homme de 49 ans a expliqué « être antisémite, mais être contre toute forme de racisme ». Une « confusion », selon son avocate. « Je me suis mal exprimé », a-t-il concédé.
Pour justifier ses actes – près de 34 étoiles ont été découvertes – le quadragénaire a révélé avoir eu une altercation avec deux hommes qui « portaient des kippas ». La suite est tout aussi confuse, puisque l’homme a assuré qu’il était « ivre » au moment des faits.
Dans son récit, l’accusé a par exemple raconté que « la confession judaïque est très présente, on la retrouve souvent dans les médias, notamment sur BFM ». Une suite de propos et une « haine » des Juifs qui ont inquiété le procureur qui s’interroge sur un possible passage à des actes « plus graves » et « violents », écrivent nos confrères.
Présent au procès, le maire (LR) de Saint-Mandé, Julien Weil, a expliqué qu’aucun acte ne pouvait « être banalisé » et que la proximité de ces tags avec l’Hyper Cacher était « un motif d’inquiétude » et un « symbole ».
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