ses six agresseurs mineurs bientôt jugés

Les faits font froid dans le dos, d’autant plus quand on sait qu’ils ont été perpétrés par six personnes très jeunes, toutes mineures. Le groupe est accusé de violences aggravées et d’enlèvement-séquestration sur un autre mineur, à Lomme, commune associée à Lille.

La petite victime, âgée de 10 ans, a été transportée de force dans la cave d’un immeuble un jour de novembre 2024, où elle a été rouée de coups. Son calvaire a été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux. Le parquet de Lille indique que les six bourreaux ont été interpellés fin février 2025, et qu’ils seront prochainement jugés au tribunal pour enfants.

Enfant séquestré et frappé dans une cave à Lomme : ses six agresseurs mineurs bientôt jugés

Les degrés d’implication diffèrent. Deux ont été « meneurs » et se voient reprocher les faits de violences aggravées et enlèvement-séquestration. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec l’obligation de respecter les conditions d’un placement éducatif.

Les quatre autres individus font aussi l’objet d’un placement éducatif. Concrètement, un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse leur apporte un accompagnement socio-éducatif, jusqu’à leur procès.

Deux d’entre eux sont accusés de complicité de violences aggravées et de diffusion d’images d’atteintes aux personnes ; les deux autres de non empêchement de crime ou délit.

 Attaché par les poignets, frappé à coups de pied, de poing et de bâton

Âgés de 13 à 17 ans, les six adolescents comparaitront devant le tribunal pour enfants le 22 mai prochain. Sur la nature des sévices infligées au garçonnet, La Voix du Nord rapporte qu’il a été « attaché par les poignets, à l’aide d’une corde, à une conduite d’eau du plafond. Une fois immobilisé, il reçoit une pluie de coups de pied, de poing, et aussi de bâton. » Le groupe l’avait emmené de force dans une cave de Lomme, alors qu’il jouait au foot sur un terrain vague.

Blessé physiquement et traumatisé, l’enfant avait été filmé tout au long de son calvaire. Les agresseurs avaient diffusé des extraits sur l’application Snapchat.