Jean-Louis Debré, figure de la Ve République ayant oeuvré pour la défense des institutions et du bien commun, est décédé ce mardi 4 mars 2025, à l’âge de 80 ans.
Il a été, pour rappel, ministre de l’Intérieur de 1995 à 1997, président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007, puis du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016.
La ville d’Orléans (Loiret), salue respectueusement la mémoire d’un homme « dont l’engagement, l’éloquence et la fidélité aux valeurs républicaines ont marqué son époque ».
« Une passion sincère pour l’histoire »
Elle déclare, dans un communiqué, avoir « eu le privilège de l’accueillir en 2005, à l’occasion des Fêtes de Jeanne d’Arc ». Il avait alors fait un discours symbolique pour la Ville.
Jeanne d’Arc apparaît comme le symbole éclatant, insolent de la force de l’unité
française, le symbole de la grandeur de la France lorsqu’elle défend la liberté. Mais c’est
plus qu’un symbole, c’est la légende de la France qui se construit alors : Nation particulière
venue du fond des âges qui est capable de se dresser et faire front quand il s’agit de
défendre la justice, la liberté et les Droits de l’Homme
Une manière de souligner, d’après le communiqué, « que l’héritage de Jeanne d’Arc dépassait les siècles et les frontières et que son combat pour l’unité et la liberté demeurait un repère intemporel ».
Il était ensuite revenu à Orléans en 2019, honorant Simone Veil, une autre grande figure de détermination et de résilience.
Serge Grouard, maire d’Orléans rend donc hommage à « cet homme profondément attaché aux valeurs républicaines et à leur transmission » :
Jean-Louis Debré avait une passion sincère pour l’histoire et ceux qui l’écrivent, non pas avec des discours mais avec des actes. Lorsqu’il est venu à Orléans, il a su, avec son talent d’orateur, donner à Jeanne d’Arc une résonance qui dépassait le simple hommage. Il voyait en elle un modèle intemporel, un appel à la liberté, à la résistance contre l’injustice. Son engagement pour la mémoire et son attachement aux grandes figures de notre histoire font de lui un homme dont l’héritage perdurera. Aujourd’hui, la République perd l’une de ses grandes voix
La Ville adresse aussi ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
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