Oui, décidément, le ressort est bel et bien cassé pour l’US Alençon. Et, ce depuis la rencontre contre le FC Rouen. Alors sur le podium après une belle série de succès, cette rencontre, à l’issue de laquelle les Vertes ont été sèchement battues (8-0), a été le point de départ d’un délitement. Face à Villers-Houlgate, dimanche 6 avril 2025, cette impression n’a été que confirmer et les joueuses de la cité des Ducs ont été de nouveau défaites. Encore une fois sur un score lourd (0-4).
« Quatorze buts encaissés en trois rencontres, ça pique », soulignait une joueuse. Dès l’entame de match, le quinzième n’était pas loin. Mais, la barre transversale venait sauver les locales d’une ouverture du score précoce (3′).
Pas au rendez-vous
Sur un terrain sec et bosselé, balayé par un vent impétueux, la qualité technique est très importante pour être efficaces dans les deux zones de vérité. Hormis deux ou trois éléments, les joueuses alençonnaises n’en ont pas fait preuve. Pas plus que leurs hôtes d’ailleurs mais qui, elles, ont su se montrer efficaces en profitant des erreurs locales.
Un corner mal négocié et c’était l’ouverture du score pour les Calvadosiennes (0-1, 12′). Deux passes mal assurées sur des remontées de balle et deux ballons au fond des filets (0-2, 63′ et 0-3, 68′). Un moment d’inattention et l’alignement défensif sur un ballon en profondeur est bancal mais le but bien réel (0-4, 81′). Quatre buts concédés sans que les Villeroises aient eu d’autres réelles opportunités.
À l’autre extrémité du terrain, les Vertes n’ont eu que très peu d’opportunités pour faire la différence ou revenir dans la partie. Maelle Forrest-Lalanne voyait la gardienne s’interposer sur sa frappe (19′) à la suite d’un bon mouvement collectif. Sarah Guilbert ne cadrait pas sa tête (20′). Manon Ryba confirmait que ses chaussures étaient cirées avec de la graisse de phoque (32′) et voyait sa frappe flottante et lobée passer juste au-dessus de la barre (59′). Et, pour terminer, l’essai de Chloé Pasquier était repoussé des deux poings par la portière adverse (62′). Trop peu pour espérer.
Invoquer le manque de titulaires et dire qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles ne sont pas les éléments de langage qui sont attendus pour répondre à une situation qui arrive toujours au cours d’une saison à n’importe quelle équipe. Au sortir de cette rencontre, le sentiment de fracture domine. Reste aux Vertes à ne pas finir la saison tout schuss… Et relever la tête pour elles.
Prochain match : US Alençon – Cherbourg, dimanche 20 avril à 15 h, stade Jacques-Fould.
Source link