Pour accompagner les habitants victimes de toutes sortes de préjudices, la Ville de Brest a créé, avec ses partenaires, un lieu d’accueil des victimes. Situé au n° 16 de la rue Victor-Hugo, dans le centre, ouvert depuis le 20 juin 2023, géré et animé par l’association Don Bosco.
70% de femmes
« Depuis son ouverture, le lieu joue un rôle clef pour accueillir, informer et accompagner toutes les personnes concernées par un préjudice », affirment ses responsables. Qui font savoir, qu’en 2024, il a accompagné près de 700 personnes. « Et ce sont près de 1 000 sollicitations qui ont été comptabilisées depuis juin 2023. »
Les professionnels de Don Bosco précisent que, « si les profils des usagers sont très variés, les femmes représentent 70 %, et donc les hommes 30 %. Parmi les situations rencontrées en 2024, 128, c’est-à-dire 18 %, impliquent des mineurs au moment des faits. »
Les types de préjudices ? « Ils sont multiples », indiquent les responsables. Qui détaillent : « 85 % des situations font état de préjudices moraux ou psychologiques, 52 % concernent des violences physiques, 40 % un préjudice financier, 39 % des difficultés administratives et 31 % un préjudice matériel. »
Horaires adaptés
Pour mieux répondre aux besoins des usagers, le lieu a adapté ses horaires. Depuis le 1er mars, l’ouverture du samedi matin est supprimée au profit d’une ouverture le mercredi après-midi. Peu de personnes passaient le samedi.
Ce choix vise à accueillir des publics moins représentés, comme les jeunes et les familles.
Pour continuer à proposer un accompagnement pluridisciplinaire et spécialisé, « et apporter des réponses complètes aux différentes situations proposées », plusieurs nouveautés : les avocats du Barreau de Brest intensifient leur présence pour faciliter l’accès aux droits des jeunes mineurs (deux avocats de permanence un mercredi sur deux de 14 h à 17 h) ; le délégué de la défenseure des droits assure une permanence le jeudi de 10 h à 12 h ; des ateliers cinéma sont créés par le CIDFF29 en partenariat avec l’association Femmes et cinéma « pour permettre aux femmes victimes de violence de se reconstruire à travers une approche artistique ».
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