Home Faits Divers quatre officiers condamnés, le cinquième relaxé

quatre officiers condamnés, le cinquième relaxé

18
0



Plus de huit ans après la mort au feu de Jérémy Beier, 24 ans, dans le brasier de la colline de Gabian, le 10 août 2016, où trois autres pompiers furent blessés et brûlés, dont deux grièvement, la justice est passée : après quatre jours de procès au tribunal correctionnel de Béziers, les cinq officiers du Sdis de l’Hérault jugés depuis lundi ont connu leur sort, ce jeudi soir.


Poursuivis pour homicide involontaire et blessures involontaires, l’ancien directeur, Christophe Risdorfer, aujourd’hui retraité, accusé par les avocats des parties civiles « d’avoir envoyé les quatre pompiers dans une camion-citerne feux de forêt tout pourri » écope de deux ans de prison, dont six mois ferme, 5 ans d’interdiction d’exercer une profession liée à la sécurité et 10 000€ d’amende. Michel C. est condamné à un an de prison avec sursis, Franck R. et Gilles M. à huit mois d’emprisonnement avec sursis. Aucune interdiction d’exercer a été retenue contre eux.Franck R. devenu sapeur-pompier volontaire peut continuer d’exercer.

Enfin, Olivier L. contre qui le ministère public a requis de la prison avec sursis est relaxé par les juges qui sont partis délibérer après la fin de l’audience.

Après les parties civiles qui ont fait feu de tout bois contre les prévenus et qui ont accablé l’ancien directeur du Sdis 34, la parole était aux avocats de la défense, ce jeudi, plaidant notamment que « aucune faute caractérisée doit être reproché à Christophe Risdorfer si on applique la réglementation, il ne peut pas être pénalement condamné », contestant ainsi le réquisitoire du parquet. Et le défenseur de l’ex-directeur du Sdis 34 a assuré que, « il n’a jamais été au courant des dysfonctionnements du camion piégé dans la langue de feu. Rien n’est remonté jusqu’à lui, aucun écrit n’a été retrouvé dans ce sens ».

Vidéos :

Les avocats de la défense ont relevé que « face à des flammes de plus de dix mètres et d’épaisse fumées, il n’y avait pas d’autre solution que d’aller se réfugier dans les camions », estimant que, « il ne s’agissait pas de fautes délibérées, mais simples ». Les prévenus ont un délai de dix jours pour faire appeL 



Source link

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here