La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a été jugée coupable dans le procès des assistants fictifs du RN, lundi 31 mars 2025. Mais elle est loin d’être la seule élue condamnée. Il y avait 25 coprévenus accusés d’avoir détourné 4,6 millions d’euros de ressources allouées par le Parlement européen pendant une décennie. Et parmi eux, une Tarnaise.
Il s’agit de Marie-Christine Boutonnet. Cette ancienne cadre administrative a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour ces détournements de fonds publics.
Eurodéputée jusqu’en 2019
À 76 ans, l’élue est retirée de la vie politique depuis quelques années déjà. Née à Albi, elle a adhéré tôt au Front national (ex-RN), dès les années 1970. Mais ses mandats sont venus beaucoup plus tard. D’abord conseillère régionale de Midi-Pyrénées (2004 à 2010), puis de Champagne-Ardenne (2010 à 2015), elle n’avait pas pour autant quitté sa région d’origine puisqu’en 2014, elle était élue conseillère municipale à Gaillac (et conseillère communautaire). La même année, elle a été élue députée européenne en Ile-de-France. Mais aucun de ces mandats ne seront renouvelés. Et elle ne sera plus élue après 2019.
Elle avait été mise en examen dès 2017 pour abus de confiance dans l’affaire la liant à son assistant parlementaire Charles Hourcade.
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