Nous pourrions écrire que c’est avec les mains en haut du guidon que les joueurs de l’US Bazas Rugby (Gironde) se rendent à Aramits samedi 5 avril 2025. Mais ce serait, selon toute vraisemblance, une grave erreur à plusieurs titres. Un, parce que mathématiquement, il manque un point aux protégés de Yann Dessis pour avoir en poche le maintien, même si la probabilité de se voir reprendre au classement est infime. Deux, parce que le staff des Ciel et Blanc ne veut pas une seule seconde imaginer que l’on puisse lâcher l’affaire, même si la probabilité (encore elle) de ramener la victoire de ce joli coin du Haut-Béarn est faible. Trois, parce que compte tenu de la qualité de l’adversaire et de son carnet de notes sur la phase retour, s’y rendre en toute décontraction serait le meilleur moyen de prendre une rouste et de faire une belle tâche sur son cahier de liaison…
Bazas devra jouer
Reste donc une hypothèse : celle qui consiste à penser que Bazas va faire ce voyage avec beaucoup de sérieux pour jouer sa carte à fond et donc sans complexes.
Les Aramitsiens viennent de réaliser une phase retour (neuf matchs jusqu’alors) quasi parfaite, avec huit victoires pour une seule défaite. Rien ni personne ne semble devoir leur résister, eux qui sont invaincus depuis le 12 janvier et qui ont fessé Rion/Morcenx (47-10) et se sont imposés à Soustons (10-16).
Sur le papier en tout cas, ce déplacement est donc considéré comme à haut risque pour une équipe qui n’a plus rien à jouer, même si une… qualification reste possible avec, pour ce faire cependant, une suite de résultats bien peu probables à imaginer malgré tout, le genre de ceux qui tiennent plus de la fiction en réalité.
En coulisses, ça commence à s’agiter du côté de Bazas
Les Ciel et Blanc vont devoir gainer face à un groupe qui n’a rien d’impressionnant physiquement, mais qui a des ressources morales insoupçonnées.
En clair : pas impressionnant sur la photo, mais particulièrement performant sur l’engagement. Enfin, côté coulisses, les premiers bruissement émergent. Tout y passe, du staff aux acteurs du terrain, des départs possibles aux arrivées probables. Bref, la routine en cette période de l’année, et pas seulement à Bazas.
Jérémy Eymard vers la fin de carrière
Une chose semble sûre cependant, certains joueurs vont prendre leur ‘retraite’ et d’autres vont émigrer vers d’autres cieux pour des raisons diverses et variées.
Dans la première catégorie, on pense à Jérémy Eymard. A bientôt 36 printemps, et alors qu’il avait annoncé voici deux saisons déjà qu’il se retirait, l’ancien Dacquois passé par Marmande et Langon semble être cette fois sûr de son fait. Affaire à suivre…
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