Avec le Bayeux FC (2e) tenu en échec par la Jeunesse Fertoise (1-1) et l’AS Deauville-Trouville (5e) contrainte au partage des points par l’US Avranches MSM (B) (0-0), la bonne opération du week-end est donc à mettre à l’actif de la Maladrerie OS qui s’est imposée, sur sa pelouse, ce samedi 1er mars 2025, contre l’USC Mézidon (2-0). « Nous avons joué un adversaire qui se bat pour son maintien : solidaire, regroupé avec, néanmoins, un ou deux joueurs offensifs à surveiller. Hormis un ou deux contres, la première mi-temps a été relativement stérile » admet Enzo Larchevêque, le capitaine.
« Pas de « petit » dans ce championnat »
Ses partenaires avaient, toutefois, buté sur le poteau visiteur durant les quarante-cinq premières minutes.
À la mi-temps, notre entraîneur [David Caillard, ndlr] nous a dit que, face à ce genre d’équipe, il fallait en faire encore plus dans l’intensité et le dépassement de soi. Le match s’est ouvert. Nous nous sommes créés des occasions, mais nous avons aussi su faire preuve de solidarité et de solidité défensive.
La Maladrerie OS avait déjà dominé la Jeunesse Fertoise (10e) lors de la journée précédente (1-2). Elle se déplacera, ce week-end, au FC Equeurdreville-Haineville (11e) puis au CS Carentanais (9e) dans trois semaines. Deux équipes qui jouent actuellement leur survie en Régional 1.
Il n’y a pas de « petit » dans ce championnat. On a bien vu à quel point ces matchs peuvent être piégeux parce que, pour accrocher des résultats, ces équipes mettent des ingrédients que les têtes d’affiches ne mettent parfois pas. Nous, nous avons toujours été sérieux. Notre coach nous a suffisamment prévenus là-dessus.
Une position idéale ?
Le club occupe, pour l’instant, la quatrième place du tableau. « Au-delà du classement, une position idéale au vu de la politique du club qui a toujours été de lancer les jeunes. On jouera sans pression, avec l’envie de gagner chaque match et on verra, au mois d’avril, où cela nous mènera ».
À quatre points seulement du Havre AC (B) qui les avait pourtant sèchement dominés par deux fois (4-1 à l’aller ; 0-2 au retour).
Une équipe qui nous a été supérieure. On ne va pas se leurrer devant cette réalité, mais nous ne sommes pas non plus à des années-lumière. Face aux grosses écuries du championnat, nous n’avons jamais été décrochés. On va jouer tous nos matchs pour les gagner et c’est à la fin de la saison qu’on fera les comptes.
Car la Maladrerie OS affiche la belle dynamique de trois victoires sur les quatre dernières journées. « À part face au Havre AC (B), notre gestion est meilleure. On arrive maintenant souvent à mener et à maintenir le score. On a évolué en retrouvant davantage de stabilité ».
« Qu’ils puissent gagner du temps »
Et le bilan aurait pu être encore meilleur sans les points perdus en route contre la Jeunesse Fertoise (3-3, 21/09), le Bayeux FC (3-3, 14/12) et l’AF Virois (B) (1-1, 21/12). « Nous avons peu perdu mais il y a des matchs et des moments où nous aurions pu être meilleurs. Des regrets qui vont avec la jeunesse de notre effectif mais pas que. C’était aussi à nous, les plus anciens, de prendre le relai et on ne l’a pas toujours fait ».
Enzo Larchevêque et ses coéquipiers se découvrent, en effet, un nouveau rôle. Celui de guide.
J’ai la chance d’être coach [des séniors féminines, ndlr]. J’ai donc cette fibre en moi. Grâce à la politique du club et à ses éducateurs, ils ont beaucoup de talent. Ils ont tout ce qu’il faut pour jouer au plus haut-niveau régional. On les pousse ; on les conseille pour qu’ils puissent gagner du temps.
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