Better Man ou l’histoire de l’un des phénomènes de la pop musique britannique… Fin des années 1990 – début des années 2000 : difficile de passer à côté de Robbie Williams ou d’ignorer sa cote de popularité. Taxé de tous les superlatifs, positifs comme bien négatifs, l’ex-membre du boys band Take That, lui aussi phénomène en son temps, fait parler de lui partout. De ses éclats sur scène à sa vie personnelle souvent chaotique, le Britannique n’est pas épargné. À juste titre ? Vous en jugerez par vous-même en découvrant Better Man, sa propre relecture de l’histoire…
Habitué à ne rien faire comme tout le monde, Robbie Williams profite de l’idée du réalisateur Michael Gracey pour transformer son biopic en original produit marketing. Pourquoi ? Car vous n’aurez droit qu’à la voix du chanteur à l’écran, lui, est incarné par un singe !
D’entrée de jeu, le film apparaît comme un ovni et fait parler de lui. Intéressant ou ridicule ? À ma grande surprise, le film est un vrai bon film, un divertissement de taille.
Combat constant contre ses démons
Sur la forme, la mise en image de ce singe est une franche réussite, la caméra de Gracey (The Greatest Showman) n’arrête jamais de tournoyer, en créant autant de moments suspendus que d’ellipses nécessaires.
Sur le fond, le chanteur n’est pas hagiographique mais essaie de tout faire passer sur le compte des traumas familiaux et de la dépression profonde.
À la fois sombre et lumineux, Better Man explique le combat constant contre ses propres démons. Et Williams d’espérer : « On a plus d’empathie pour les animaux, peut-être que me voir à travers un singe aidera. » Mégalo mais touchant !
Le film est sorti le 22 janvier au cinéma.
Anaïs Briec
Vu pour vous au multiplexe Ciné Liberté, 10 avenue Georges-Clemenceau à Brest.
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