C’est ce qu’on appelle un début de vacances raté. Le samedi 8 février 2025, la famille arrive après cinq heures de route depuis Chantilly dans l’Oise (Picardie) dans la station de sport d’hiver du Mont-Dore (Puy-de-Dôme), près de Clermont-Ferrand.
Le dimanche, tout Schuss sur les pistes auvergnates avec le soleil et la neige fraîchement tombée dans le week-end. Il est 14h15, quand Christelle, âgée de 43 ans, fait une pause sur le côté d’une piste bleue, accompagnée de ses deux enfants de 14 ans et 17 ans.
« J’ai hurlé de douleur »
Elle est alors violemment fauchée par un snowboardeur.
Je n’ai rien vu arriver. Moi et mes skis avons volé, j’ai fait des roulés-boulés. J’ai hurlé de douleur. Je ne me souviens pas de tout.
Heureusement que j’avais un casque, sinon j’aurais pris un bon « pète ». Le casque devrait être obligatoire.
Le jeune homme en snowboard, un Breton âgé de 21 ans, ne prend pas la fuite. Il s’arrête, tout comme des pisteurs en route pour un autre accident et un moniteur de la station qui prévient les secours.
« J’avais très froid et mal à la jambe, une douleur atroce. Je ne pouvais plus bouger. »
La moto neige fait son apparition. Les pisteurs et un médecin immobilisent sa jambe et placent Christelle dans la barquette pour la transporter en bas des pistes où se trouve un cabinet médical équipé d’un matériel de radiographie.
En arrêt jusqu’au 2 mars
Si la radio ne révèle pas de fracture, elle est tout de même transportée vers l’hôpital clermontois pour des examens complémentaires.
Le diagnostic : entorse de la cheville et du genou avec suspicion d’une rupture des ligaments croisés.
« Je viens ici depuis 40 ans. Je connais la station par cœur. J’ai la rage. Mes vacances sont foutues », nous raconte-t-elle au téléphone, toujours en vacances et coincée dans l’appartement de la station du Mont-Dore.
Sa jambe dans l’attelle, la chargée de direction est arrêtée jusqu’au 2 mars. Elle consulte un orthopédiste et doit passer une IRM la semaine prochaine pour des douleurs au bassin. Une infirmière vient tous les jours pour lui faire une piqûre contre les phlébites.
« Sans l’assurance du forfait, j’aurais payé 309 euros »
Elle souligne le professionnalisme des employés de la station.
Tout le monde a été hyper bienveillant avec moi. Le médecin m’a rappelé le lendemain pour me demander des nouvelles.
Dans son malheur, Christelle a eu la présence d’esprit de souscrire à une assurance (16 euros la semaine) avec son forfait de ski. « Sans l’assurance, j’aurais payé 309 euros de prise en charge, etc. »
À ceux qui hésitent, même pour une journée de ski…
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