C’est fait ! Les petits Marseillais sont dans le sillage des champions olympiques. Inaugurée au Roucas-Blanc, en avril 2024, après deux ans de travaux, la marina des épreuves nautiques des JO de Paris accueille désormais des écoliers.
Et bientôt, ce « stade nautique municipal » sera ouvert à tous.
Voici quand et dans quelles conditions.
Dans des optimists
C’est un site « unique en Europe », mais surtout « la première infrastructure héritée des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 à accueillir le grand public en France », vante la mairie. Depuis la mi-janvier, des écoliers de Marseille testent la marina de la promenade Georges-Pompidou, à la barre d’embarcations collectives ou dans des optimists.
Ces « classes bleues transplantées », sur quatre journées, permettent de « familiariser les élèves avec l’environnement marin et la voile à travers des sessions de navigation ». Et aussi de les « sensibiliser […] à la protection de la biodiversité marine », explique la mairie.
Après les moments extraordinaires qu’on a passés dans la marina avec les champions olympiques, il fallait que le site continue de servir aux Marseillais. Je suis heureux de voir les petits ici, faire de la voile, s’approprier la mer, apprendre à la protéger et à la comprendre, en devenir ambassadeurs.
Une quarantaine de classes avaient déjà été accueillies juste avant les JO. Cette année, ils devraient être plus de 2000 élèves à profiter d’un de ces stages dans la marina (7 000 au total, dans l’ensemble des bases nautiques de la ville), puis 2 600 en 2026 (9 000 au total).
À tous les publics, dès le mois de juin
Après les enfants des écoles de Marseille, ce sont tous les habitants et les touristes qui pourront eux aussi plonger dans le grand bain olympique à partir du mois de juin, annonce encore la municipalité. Le dimanche, dans un premier temps. Puis, si tout va bien, un peu plus largement tout au long de l’été.
La zone et tous les quais, fermés au public depuis les travaux, seront accessibles. Des activités sur l’eau seront également proposées par des associations. « Avec des tarifs accessibles et des sessions adaptées à tous les âges », promet la mairie.
Le site qui a coûté près de 30 millions d’euros au total, dont 10,4 millions d’euros financés par la seule Ville de Marseille, comprend un bassin d’évolution de cinq hectares, mais aussi des vestiaires, des hangars et des salles de cours.
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