mais pourquoi l’affaire Jégou-Auradou n’est pas totalement terminée

Mardi 18 février, Hugo Auradou et Oscar Jégou ont vu la Cour d’appel de Mendoza confirmer le « non-lieu » prononcé en première instance dans l’affaire les concernant. Les deux joueurs du XV de France, âgés de 21 ans, étaient accusés de viol aggravé sur une femme de 39 ans dans la nuit du 6 au 7 juillet, lors de la tournée d’été 2024 des Bleus en Argentine.

Mais « l’affaire Jégou-Auradou » n’est pas totalement terminée. Explications.

L’avocate de la plaignante dépose un nouveau recours

Après la confirmation du non-lieu, la plaignante avait 15 jours afin de se pourvoir en cassation. Selon la presse argentine, cela n’a pas tardé puisque l’avocate Natacha Romano a confirmé saisir la Cour suprême provinciale de Mendoza.

M^e Romano a depuis le début martelé qu’elle irait pour sa cliente jusqu’au bout des recours possibles, étant prête à aller jusqu’à la Cour suprême nationale d’Argentine, puis la Cour interaméricaine des droits de l’homme, basée à San José au Costa Rica. 

C’est pour cela que malgré la confirmation du non-lieu, l’affaire Jégou-Auradou n’est pas totalement terminée. Pire, le processus pourrait durer encore des années.

Non-lieu confirmé à l’unanimité

Toutefois, le dossier va dans le bon sens pour Hugo Auradou et Oscar Jégou. La Cour d’appel de Mendoza, composée de 3 magistrats, a confirmé à l’unanimité le non-lieu, soulignant notamment « une absence de crime » et établissant « un consentement » de la plaignante.

L’arrêté s’avoue très favorable pour les deux rugbymen français : les 3 magistrats ont également pointé du doigt « le manque d’éléments pour soutenir une accusation sérieuse » et « le mauvais travail de l’avocate M^e Natacha Romano ».

Cette dernière s’est appuyée pour défendre sa cliente sur les 15 ecchymoses constatées, l’absence de consentement et le contexte de prise d’alcool et de médicaments.

Mis en examen en juillet dernier, Hugo Auradou et Oscar Jégou avaient été placés en détention provisoire, avant de voir la justice accepter leur demande d’être en résidence surveillée. Début septembre, ils ont obtenu leur retour en France et ont repris petit à petit la compétition avec leurs clubs respectifs.