Le secteur des Terreaux n’est pas la seule priorité de la police nationale ces derniers jours. Avant l’arrivée du printemps, les forces de l’ordre ont entrepris un grand plan d’action pour « restaurer la sécurité du quotidien » à Lyon.
De nouvelles opérations ont été menées dans le quartier de la Guillotière, à cheval entre les 3e et 7e arrondissements. Les arrestations se multiplient dans le secteur cette semaine, selon les informations d’actu Lyon. Ce que l’on sait.
Deux dealers tombent place Mazagran
Dans une publication sur X, la police s’est réjouie de l’arrestation de deux dealers de la place Mazagran au terme d’une enquête judiciaire.
Concernant ces deux interpellations pour trafic de stupéfiants, il s’agit de deux individus âgés de 21 et 22 ans de nationalité guinéenne.
L’enquête a permis de leur saisir 2 950 € en argent liquide, 570g de résine de cannabis et 50g d’herbe de cannabis. Les deux individus sont présentés ce mercredi 19 mars au parquet de Lyon en vue d’une comparution immédiate.
61 personnes interpellées, 26 placées en garde à vue
Pour ce qui est du reste, un bilan global a été communiqué par la préfecture du Rhône sur son opération XXL à la Guillotière, minée par le trafic de cigarettes et de drogues.
Au total, 310 policiers nationaux, 55 policiers municipaux de la Ville de Lyon, 18 agents de la RATP, 10 douaniers et des personnels de la direction départementale de la protection des populations ont été mobilisés dans le cadre « ce dispositif exceptionnel notamment en soirée et durant la nuit, aux horaires les plus sensibles ».
Pas moins de 982 personnes ont été contrôlées, entraînant l’interpellation de 61 individus et 26 gardes à vue, ainsi que la mise à disposition de 35 étrangers en situation irrégulière auprès de la police aux frontières.
Une boucherie halal et un bar à chicha fermés
Trafics de stupéfiants et de cigarettes, délits routiers… 63 infractions de ce type ont été relevées et 64 contraventions ont été dressées dans les transports en commun.
Vingt amendes forfaitaires délictuelles ont été dressées en grande majorité pour la
détention et la consommation de stupéfiants. À cela s’ajoutent deux fermetures administratives de commerce, dont un bar à chicha (vente de tabac de contrebande) et une boucherie halal (manquements aux règles d’hygiène).
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