Dans un communiqué, Paul Mercier, conseiller municipal d’opposition, réagit aux révélations du Canard enchaîné publiées mercredi 2 avril 2025 au sujet du maire de Lisieux (Calvados), Sébastien Leclerc.
« Maintenir une omerta »
L’hebdomadaire y relate l’intervention de la police lors d’un mariage en juillet 2024, afin d’emmener le premier édile, en état d’ébriété et impliqué dans une bagarre, en cellule de dégrisement.
« Cet épisode privé n’appelle pas d’autre commentaire de ma part, si ce n’est qu’il a été constaté une tentative avérée de maintenir une omerta désormais dérisoire sur ce qui a sans doute été considéré comme très dévalorisant pour l’image de M. le maire et celle de la ville en faisant acheter tous les exemplaires du Canard enchaîné disponibles à Lisieux avant 8 h le 2 avril. »
« La justice décidera »
Le journal satirique révèle aussi que le parquet de Lisieux a été saisi pour « des soupçons de favoritisme, de prise illégale d’intérêts et de trafic d’influence », dans le cadre de l’attribution du marché de l’éclairage public.
« Avec les collègues de l’opposition municipale et chacun avec sa sensibilité, nous avons déjà donné nos points de vue sur les conditions de certains marchés publics et de certaines ventes de biens immobiliers, rappelle le conseiller municipal. Désormais le parquet de Lisieux a été saisi au moins une fois dans le cadre de l’article 40 du Code pénal, et la justice décidera ce qu’il y a lieu de faire. »
Sébastien Leclerc a balayé dans un communiqué les accusations du Canard enchaîné.
« Augmentation trop rapide de la dette »
Paul Mercier se dit plus préoccupé par « l’augmentation trop rapide et/ou trop forte des dépenses et de la dette, grevant surtout les budgets des années futures » et donc « la vraie capacité de la ville à faire face à ses futures obligations ».
Déjà attaqué au sujet des finances lors du dernier débat d’orientations budgétaires, le maire avait répondu : « Nous sommes bien loin des catastrophes que certains nous annonçaient. Au contraire, 2024 aura été l’année du mandat avec le plus fort excédent budgétaire, confirmant ainsi la gestion de notre équipe municipale. Les chiffres sont là. La Ville est bien gérée. »
Paul Mercier conclut : « En affirmant notre attachement au respect de la vie privée de chacun, au respect des fonctions d’élus et au respect des personnels des fonctions publiques territoriale, hospitalière et nationale, nous affirmons aussi que Lisieux mérite mieux. »
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