Le réseau de transport en commun de la métropole de Brest va encore s’étendre en début d’année prochaine, avec l’arrivée de la deuxième ligne de tramway et celle du bus à haut niveau de service.
L’occasion de rappeler les prix pour pouvoir utiliser le bus, le tramway ou le téléphérique aujourd’hui.
Le ticket à l’unité coûte 1,70 euro. Il nous permet de voyager pendant une heure sur l’ensemble du réseau de transport Bibus. Pour en profiter une journée, il faut débourser 4,50 euros. Pour un mois, 42 euros, et pour un an 504 euros.
Est-ce cher, comparé aux tarifs en vigueur dans les 23 autres métropoles de France ? Nous nous sommes servis du document réalisé par nos confrères de 76 actu pour en juger (*). Il répertorie les services et tarifs des transports en commun dans les 24 métropoles.
L’abonnement mensuel avantageux par rapport aux autres métropoles
Sur les 23 autres grandes villes, seules cinq ont des tarifs inférieurs à Brest pour le ticket à l’unité. À Caen, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, le prix de 1,60 euro, il descend à 1,40 euro à Dijon et Toulon. Quatre métropoles (Nancy, Nice, Rennes et Marseille) font également payer leur billet 1,70 euro. Il reste donc 14 villes dont le tarif est supérieur à celui de la métropole brestoise. Sans grande surprise, Paris est la ville la plus chère, avec un ticket à 2,50 euros, suit Lyon à 2,10 euros.
Pour ce qui est de l’abonnement mensuel, seule Toulon (36,50 euros) a un tarif plus avantageux que Brest. À Dijon, le prix est également de 42 euros, pour les autres il faut dépenser plus : 60 euros à Clermont-Ferrand, 63 euros à Lille, 65 à Montpellier, 62 à Nantes, 52,50 à Rennes…
Enfin, avec un abonnement annuel, il est assez appréciable d’habiter Brest quand on emprunte les transports en commun. Quatorze villes ont un prix supérieur à notre métropole (dont l’abonnement est équivalent à celui de Nancy), et seulement huit font payer à leurs habitants moins de 504 euros.
* S’agissant des tarifs pris en compte, 76 Actu a opté : 1. pour le prix du ticket unitaire acheté en point de vente, certains réseaux de transport font payer plus cher le ticket vendu à bord des véhicules, 2. pour les abonnements mensuels et annuels tout public (hors tarification solidaire, selon l’âge ou pour les salariés), sans prendre en compte donc le remboursement possible par l’employeur. Notez bien également que, selon Guillaume Costanzo, expert en transport et mobilités, « l’une des premières clientèles des transports en commun, ce sont les scolaires et étudiants », qui bénéficient d’une tarification réduite.
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