Les premiers pas d’une longue histoire ? Mercredi 12 février, les féminines de l’USBD Alençon ont découvert leur nouveau théâtre : Anova. Cette saison, elles disputeront quatre matchs de Ligue 2 au parc des expositions d’Alençon, transformé en une véritable salle de basket. Le baptême aura lieu samedi 15 février contre Mondeville.
« C’est impressionnant »
Au cours d’un premier entraînement, les basketteuses et le staff, locataires habituels du gymnase Louvrier, ont pu prendre leurs marques dans cet écrin d’une autre envergure.
C’est super agréable d’avoir à disposition un outil comme Anova, avec des infrastructures de qualité, comme le parquet, les paniers, les vestiaires, l’accueil. C’est vraiment une nouvelle étape dans l’avancée du projet du club.
« Quand on rentre, c’est impressionnant de voir tout ça », s’émerveillait sa joueuse Lisa Cluzeau.
Elle et ses coéquipières ne cachent pas leur excitation à l’approche de l’événement. « Ça fait une semaine ou deux qu’on en parle dans les vestiaires. Depuis Le Havre, on a vraiment hâte de venir dans cette salle. On voit l’engouement sur les réseaux, le monde qu’il va y avoir, donc on est pressé ! », poursuit la joueuse de 21 ans. « Ce n’est que du bonheur mais il faut vite absorber ses émotions pour rebondir sur l’essentiel : la compétition », rappelle Fayssal Rhennam.
Pas de pression supplémentaire sur leurs épaules
Le lever de rideau à Anova se fera à huis clos. Alors que le club ornais a mis à la vente 200 places supplémentaires, pas moins de 2 500 spectateurs sont attendus. Une affluence quatre fois supérieure à celle de Louvrier.
De quoi déstabiliser les actrices du spectacle ? « Au contraire, il faut se nourrir de l’énergie qu’il y aura pour nous transcender et répondre à l’événement contre Mondeville », lance l’entraîneur des Conquérantes. Pas de changement non plus dans la manière d’aborder la rencontre ni de pression accrue, à écouter Lisa Cluzeau. « Ça reste un match comme les autres. Il faut juste qu’on joue et on verra ce qu’il va se passer. »
Un match malgré tout dans un nouvel environnement, loin des habitudes prises à Louvrier. Les joueuses peuvent-elles être perdues ? « Aujourd’hui, c’est notre salle, ça devient notre salle ! », balaie d’un revers de la main Fayssal Rhennam. « Nous avons quand même eu cet entraînement (mercredi, ndlr), les deux de jeudi, celui du vendredi et le shooting de samedi. Ça fait plusieurs séances pour trouver les repères et s’acclimater dans cette arène. »
Les ingrédients d’une grande soirée
Hasard du calendrier ou pas, il était difficile de rêver d’une meilleure affiche pour cette première : un match de gala contre le voisin Mondeville, co-leader du championnat. Avec ce derby, tous les ingrédients sont réunis pour assister à une grande soirée.
On a perdu le dernier au Havre… Même par rapport au match aller à Mondeville, on a toutes à cœur de montrer ce qu’on peut faire de mieux et, surtout, de marquer le coup dans cette nouvelle salle.
« On a hâte de voir le rendu. J’espère que le public sera aussi présent qu’à Louvrier et qu’on va beaucoup les entendre », ajoute l’arrière alençonnaise. Son coach désire un « match exceptionnel avec beaucoup de fair-play, à tous les niveaux ». Et une victoire, rêve le public local.
USBD Alençon – USO Mondeville, samedi 15 février à 20 h. Ouverture des portes à 18 h 30.
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