Lundi 24 février 2025, l’association Action Protection Animale révélait la découverte d’une véritable « maison des horreurs », à Treillières, près de Nantes. Ce domicile occupé par une éleveuse renfermait un nombre important d’animaux dans un état « déplorable ».
Au total, la gendarmerie a saisi « 170 chiens, 39 chevaux et 6 chats [qui] ont été placés auprès d’associations de protection animale », a annoncé, mercredi 26 février, Antoine Leroy, procureur de la République au parquet de Nantes.
Une obligation de soins
Selon Action Protection Animale, une première intervention avait déjà eu lieu en fin d’année 2024 chez cette éleveuse. Celle-ci avait souhaité déclarer un site d’élevage auprès des services vétérinaires et n’aurait pas eu l’autorisation en raison du non-respect des normes.
Un premier contrôle avait alors conduit à la saisie d’une cinquantaine de chiens et à l’ouverture d’une procédure judiciaire, en attente de jugement.
La femme, d’une cinquantaine d’années, est « désormais renvoyée devant le tribunal correctionnel de Nantes pour y être jugée (pour les infractions de mauvais traitements envers un animal, travail dissimulé et exploitation d’une installation classée non enregistrée) », a précisé Antoine Leroy. L’audience est fixée au 15 mai.
En attendant, la prévenue a été placée sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention après avoir été déférée au parquet.
« Comme requis, ce magistrat l’a placée sous contrôle judiciaire avec les obligations et interdictions suivantes : répondre aux convocations de l’association en charge du suivi, se soumettre à un traitement médical ou de soins (suivi psychologique ou psychiatrique), ne pas se livrer à une activité professionnelle ou bénévole en lien avec des animaux et notamment à une activité d’élevage d’animaux et se soumettre à une expertise psychiatrique », conclut le procureur de la République.
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