Le Nordiste Sofian Laïdouni à l’affiche du Glory, tournoi international de kickboxing

Les sports de combat, la boxe en particulier, Sofian Laïdouni baigne dedans depuis tout petit. Son oncle est un grand champion. D’ailleurs, il l’accompagne au quotidien dans sa carrière. Nouveau défi de Sofian en ligne de mire : le Glory 99, tournoi international de kickboxing* qui se tiendra le samedi 5 avril 2025 à Rotterdam. Le sportif originaire du Nord l’assure : il est prêt. « Je suis très confiant », sourit-il, fier de participer à une telle compétition à 29 ans.

37 victoires à son actif

Athlète du Glory depuis 2 ans, Sofian, 29 ans, 107 kg, a déjà un beau palmarès à son actif. Le sportif originaire de Vieux-Condé comptabilise 37 victoires, dont 18 KO. Il est, ce samedi, un des favoris du tournoi, réunissant une sélection de 32 athlètes internationaux. Petit bonus, comme la compétition a lieu aux Pays-Bas, Sofian aura un gros soutien sur place de sa famille et de ses proches.

S’il fait aujourd’hui du kickboxing, il a testé plusieurs disciplines. Il a commencé les sports de combat à 14 ans, motivé par l’exemple dans sa famille, dont son oncle, Farid Laïdouni, triple champion du monde de boxe thaï et désormais son entraîneur officiel. D’abord, il a fait ses armes au judo, aux côtés de son grand-père, puis s’est initié à la boxe thaï.

Sofian a fait son premier combat à 16 ans. Depuis, il continue. « C’est un peu comme une drogue », sourit-il. Il s’est d’abord illustré en boxe anglaise**. « Je ne pensais pas refaire du pieds-poings », confie-t-il. Mais un jour, il affronte un grand champion tchèque. « C’est à ce moment que j’ai eu l’opportunité d’être intégré au Glory. » L’athlète a ainsi pu être à l’affiche de ce tournoi de kickboxing, qu’il présente comme « la plus grosse organisation du monde de pieds-poings. »

Je suis vraiment content d’être à l’affiche du Glory. J’ai déjà une belle carrière derrière moi, pouvoir faire ça à 29 ans c’est une chance. Ça m’a permis de repartir de zéro.

Très peu de défaites, qui lui ont permis de mieux revenir

Sofian compte très peu de défaites, 4 au total. « Je n’aime pas perdre, évidemment. Je suis mauvais joueur, pas dans le sens où je n’accepte pas la défaite, je la reconnais. Mais ça me met en colère envers moi-même. » Heureusement, le sportif est bien entouré. « J’ai les bonnes personnes autour de moi qui m’accompagnent ». Et une équipe autour qui lui a permis de mieux revenir après.

Sofian est fier d’avoir rencontré des adversaires de haut niveau, notamment un « tank roumain » de 142 kg. « Je suis dans la catégorie ‘maîtres poids lourds’. Avec mes 100 kg, je suis ‘léger’». En effet, sa catégorie commence à 95 kg, sans limite. Son poids, il l’utilise comme un atout face aux « masterclass » qu’il affronte.

Mes atouts sont la mobilité et mon cardio. J’ai longtemps fait du foot, je sais que le cardio, c’est ma force.

Pendant sa grosse préparation, l’athlète a travaillé dessus. Depuis environ un mois, il sait qui il aura en face de lui : Oleh Pryimachov, poids-lourds ukrainien qui compte 16 victoires, dont 5 KO. « On adapte sa préparation en fonction de l’adversaire. J’analyse tout pour être prêt le jour J. » Sofian est « très confiant » pour le combat de samedi, il part toujours positif.

Porté par son entourage, notamment les plus jeunes

Dans les tribunes, il y aura de nombreux proches de Sofian, qui se sent porté par son entourage. « Je travaille comme surveillant dans un collège. Les jeunes sont derrière moi, ça apporte de la force. J’ai aussi un petit bout de 2 ans ».

L’enfant d’un ami, Levy, est venu le voir récemment lors d’un entraînement. Lui a combattu la maladie. « Quand vous voyez ces tout petits se battre comme ça, ça vous motive encore plus ». S’il décroche la victoire ce samedi, ses premières pensées iront « à Levy, et à mon fils ! » Saura-t-il faire la différence et décrocher son ticket d’entrée pour la grande finale du Glory en décembre ? Réponse sur le ring samedi soir.