Un trafic stoppé
Selon le Parquet de La Roche-sur-Yon, qui s’est exprimé sur l’affaire via un communiqué de presse, ils espéraient trouver une « déclaration frauduleuse de pêche par rapport aux quotas », ainsi que des « civelles stockées illégalement dans des viviers clandestins ».
Plusieurs de ceux-ci ont été retrouvés.
La justice a également découvert plusieurs milliers d’euros sur des comptes bancaires et en numéraires, mais aussi cinq véhicules.
Sept personnes ont été arrêtées dont cinq professionnels de la mer.
Un dégoût
« Je suis écœuré. On sait malheureusement qu’il y a des gens malhonnêtes partout, qui vont profiter de leur situation et commettre ce genre de délits pour s’enrichir », commente José Jouneau, président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Pays de la Loire (Corepem).
« Dans ces moments je pense à ces centaines de civeliers ligériens qui font leur métier avec passion tous les jours, qui font de leur mieux pour redonner ses lettres de noblesses à leur métier tant critiqué. Et une poignée de voyous fait voler tout ça en éclat. Je pense à tous les efforts qu’ils ont fait ces 15 dernières années sur le repeuplement chez nous et en Europe. Ils commencent à en voir les bénéfices, les deux dernières saisons ont montré que la ressource était bien là. Sauf que cette abondance attire nécessairement quelques vautours. »
Une plainte sera déposée
« Le Comité condamne avec la plus grande fermeté ces agissements et annonce se porter partie civile si l’enquête conduit à des poursuites judiciaires », révèle le Corepem.
Le Comité « et la majorité des pêcheurs civeliers ligériens sont engagés depuis 15 ans dans des programmes de repeuplement pour lutter contre l’effondrement que cette population d’alevins a connu ».
Source link
