263 licenciés, six équipes seniors, des équipes de jeunes dans toutes les catégories et des résultats largement à la hauteur des espérances. Bertrand Lamarche est un président heureux.
Le BC Rouxmesnil est une référence incontournable dans le milieu du basket dieppois, mais il l’est aussi devenu à l’échelle départementale voire régionale. Le club fonctionne à plein régime et bénéficie heureusement de deux salles, ce qui n’est pas de trop certains week-ends.
« De façon générale, c’est un peu un casse-tête une semaine sur deux car nous avons régulièrement huit matches à domicile le samedi après-midi. Nous en programmons quatre dans chaque gymnase, mais cela reste un emploi du temps serré. Parfois, certains bénévoles sont présents de 12 h 30 à 20 h et nous avons la chance d’avoir une équipe de personnes dévouées pour la table de marque, l’arbitrage et un responsable de salle. Tout est bien planifié et ça se déroule bien, dans un bon esprit », présente Bertrand Lamarche.
« La vie de club est primordiale »
S’il y a tous ces matches à Rouxmesnil, c’est simplement car le club local compte des équipes dans toutes les catégories et même parfois deux dans certaines tranches d’âge. Le club de Bertrand Lamarche présente actuellement deux équipes au niveau régional chez les jeunes.
« Il est clair que le club attire les jeunes et nous avons un vivier très intéressant. La formation interne est une priorité et nous mettons l’accent sur un encadrement de qualité et formé pour mener à bien cette politique de formation. Chez les jeunes, la plupart de nos équipes évoluent à l’échelon départemental ou en poule haute sur le District dieppois. Il y en a tout de même deux au niveau régional et je pense que certaines formations vont vite y accéder aussi ».
Président depuis 2018, Bertrand Lamarche est omniprésent au gymnase Cheruel le week-end, mais aussi en semaine. Il gère le club à la façon d’une PME tout en veillant à ce que la convivialité soit un point commun à toutes les branches de son club.
Il regrette l’absence de partenaires privés, mais reste avant tout serein et optimiste : « Je suis un président heureux car le club est une grande famille. Avec 19 équipes au total, rien ne s’improvise, mais la vie de club est primordiale. Un licencié du BCR doit se sentir bien et doit prendre du plaisir de venir à la salle. Cela se vérifie avec les jeunes qui viennent voir les seniors et réciproquement. Ou encore les gars qui viennent encourager les filles et l’inverse. Je veux que le BCR véhicule une image positive dans toutes ses strates. Alors si des partenaires veulent nous rejoindre et nous aider, ils sont les bienvenus ».
L’épisode Covid a été bien digéré par le club rouxmesnilais qui a vu son nombre de licenciés chuter à 124 avant de remonter de façon fulgurante pour atteindre les 263.
Sur le plan sportif, la vitrine du club rouxmesnilais se porte bien avec une équipe fanion féminine qui réalise un bon parcours en Régionale 2 après avoir connu les joutes de Prénationale. Cette saison, encore plus que les précédentes – avec les arrêts et les absences parfois longue durée de plusieurs joueuses – l’intégration des jeunes est une priorité. Cela n’empêche pas d’obtenir des résultats satisfaisants. Le maintien semble déjà pratiquement acquis avec une troisième place actuelle des filles d’Erwan Carpentier. Elles n’ont plus que trois rencontres à disputer suite au forfait général de Barentin.

Toujours côté féminin, l’équipe 2 du BCR est en tête de son championnat de DF2 et aura l’avantage de disputer ses trois derniers matches à domicile. La montée va se jouer avec Caudebec, mais quel que soit le résultat final, le parcours est très intéressant avec, là aussi, pas mal de jeunes dans l’équipe. Une troisième formation féminine a été créée en débit de saison avec le plaisir de jouer pour des débutants qui se débrouillent plutôt bien.
Une page de l’histoire du club
Cependant, si cette saison est historique, c’est parce que l’équipe première masculine va rejoindre le niveau régional, ce qui n’est jamais arrivé.
À sa tête, Mathieu Lampin, un coach qui sait ce qu’il veut après avoir touché à plusieurs disciplines : « J’ai notamment pratiqué la lutte et le grappling en particulier. Avec des copains, j’avais aussi ouvert un club de MMA qui a fermé faute de salle. Après quelques années passées à Paris, j’ai été contacté par les dirigeants rouxmesnilais à mon retour dans la région pour m’occuper des seniors masculins. L’équipe première était en DM3 et en acceptant, j’ai fixé l’objectif d’atteindre le niveau régional en quatre ans. Mission accomplie ».
« Pas en R3 pour y faire de la figuration »
Mathieu Lampin a fait jouer son réseau pour disposer actuellement d’un effectif de 30 joueurs, dont 17 ou 18 pour l’équipe fanion et celle de DM2. « Nous avons des entraînements communs pour avoir des principes de jeu communs. Je suis aidé par Dominique Fouque pour le coaching et tout se passe très bien. Nous avons quelques anciens, mais beaucoup de jeunes du club qui viennent des rangs U18 ou U20. C’est l’osmose entre la jeunesse et l’expérience qui est la clé de notre réussite. »
Assurée de rejoindre le niveau régional bien avant la fin du championnat, l’équipe fanion du BCR veut finir en tête car le titre serait la cerise sur le gâteau d’une belle saison avec une seule défaite au compteur. De plus, Mathieu Lampin se projette déjà vers l’avenir : « Mon diplôme me permet de coacher en Régionale 2 alors la saison prochaine, nous ne serons pas en R3 pour y faire de la figuration. Je sais que j’ai un groupe capable de jouer les premiers rôles avec une bande de potes qui s’entendent bien, sur et en dehors du terrain ».
Le technicien rouxmesnilais n’oublie pas l’équipe 2 masculine qui est aussi au code à coude pour la montée au plus haut niveau départemental. Sans oublier une équipe 3 avec des débutants pour parfaire un tableau idyllique d’un club où il fait bon vivre et jouer au basket en toute convivialité.
Source link