« Un soulagement ». Quelques jours après la réquisition d’un procès pour meurtre à l’encontre du policier ayant tué Nahel Merzouk à Nanterre par le parquet des Hauts-de-Seine, la mère de l’adolescent de 17 ans décédé a exprimé son état d’esprit, comme l’a rapporté Le Parisien ce samedi 8 mars 2025.
Le chef d « homicide » retenu
Alors que ses avocats se sont réjoui que le chef d’« homicide » ait été retenu par le ministère public, Mounia Merzouk a estimé que la justice avait « (mis) le mot juste sur ce drame », a relaté le quotidien. Selon elle, son fils s’est fait « exécuter » par un policier « qui lui a tiré dessus à bout pourtant ». Une scène qui s’est déroulée le 27 juin 2023.
À l’issue d’une course-poursuite dans les rues de Nanterre entre deux policiers à moto et une voiture conduite par Nahel Merzouk, les deux fonctionnaires avaient réussi à immobiliser le véhicule. L’un des deux policiers avait fait usage de son arme de service et tiré dans la tête de l’adolescent. Selon le procureur de Nanterre, ce tir a eu lieu « à très faible distance (de) la victime », soit une « prise de risque inconsidérée ».
Les syndicats de police en colère
De leur côté, les syndicats de police ont fustigé cette décision. Des rassemblements ont été organisés devant les commissariats, mercredi 5 mars. Un autre aura lieu ce mercredi 12 mars, à l’appel du syndicat Alliance Police Nationale. Les forces de l’ordre ont également reçu le soutien du ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau et du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Pour Mounia Merzouk, la mort de son fils ne doit pas devenir un symbole des violences policières mais « va faire réfléchir sur comment fonctionne la police ». Elle a également déclaré ne « pas » en « (vouloir) […] à la police » mais « au policier » qui a mortellement tiré sur Nahel Merzouk. Sa mort avait soulevé une vague de colère et d’émeutes en France.
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