Les Bleus terminent bien : déjà qualifiée pour l’Euro-2025 (27 août-14 septembre), l’Équipe de France a conclu sa phase de qualifications par une victoire dans l’ultime seconde contre la Bosnie-Herzégovine (76-74) lundi à Orléans.
« Par rapport à l’image qu’on veut laisser devant notre public, une victoire me semble essentielle », avait appuyé la veille le sélectionneur Frédéric Fauthoux, estimant : « Il y a une culture de la gagne qui était là avant moi, et qui est à maintenir ».
Frédéric Fauthoux invaincu pour l’instant
Arrivé à l’automne en successeur de Vincent Collet, Frédéric Fauthoux pourra se satisfaire d’avoir été entendu. Il reste aussi invaincu, après avoir traversé sans encombre ses deux premières fenêtres internationales (en novembre et février).
Pour cela, il a fallu néanmoins attendre un dernier coup d’éclat, d’Elie Okobo (13 pts), au buzzer pour glaner ce sixième succès en autant de rencontres de qualifications. « On a vu une équipe qui, sans arriver à trop bien jouer, a fait preuve d’abnégation en permanence et ça c’est une grosse satisfaction », a apprécié justement le sélectionneur.
Les Bleus longtemps maladroits
Car les Bleus ont d’abord passé une bonne partie du match à courir après le score, face à des Bosniens qui eux aussi seront du rendez-vous continental cet été.
Dès le début, les Français ont eu du mal à démarrer face aux coéquipiers de Xavier Castaneda (16 points), qui évolue justement sous les ordres de Fauthoux du côté de Bourg-en-bresse.
Bien peu en réussite de part et d’autre du terrain, avec une adresse à longue distance longtemps en berne (4/16 à la mi-temps à 25 %, 7/13 à 2 pts) et plusieurs pertes de balle (18 au total, 10 à la pause), les Bleus se voyaient tout de même repartir aux vestiaires devant (34-32) grâce à l’un de leurs rares paniers primés, inscrit par Elie Okobo, déjà.
Encore maladroits durant le troisième quart-temps, malgré les efforts de Yoan Makoundou (15 pts) pour maintenir les siens à flot, les coéquipiers d’Andrew Albicy étaient même relégués à neuf points de retard avant d’entamer les dix dernières minutes.
Mais le réveil enclenché par Matthew Strazel (15 pts), de deux paniers à trois points, suivis de l’égalisation de Timothé Luwawu-Cabarrot (70-70) laissait le suspense intact. Un suspense maintenu jusqu’à la toute dernière seconde avant qu’Okobo ne trouve le panier de la gagne.
C’est un tir qu’il travaille beaucoup, on le voit beaucoup en Euroligue. Il s’est mis dans la situation qu’il souhaitait et il a cette qualité d’un contre un qui est dure à arrêter
Forte de son parcours impeccable d’un point de vue comptable, l’équipe de France pourra doucement se projeter vers août, où son groupe évoluera certainement encore considérablement d’ici là. L’été prochain, elle visera un deuxième titre dans son histoire, 13 ans après l’Euro-2013.
Avec AFP.
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