Alors que la dernière élection municipale qui s’est tenue en juin dernier à Villers-sur-Mer semble encore proche, une première candidature pour la prochaine échéance locale est tombée : Jérémie Gosselin est le premier à officialiser qu’il brigue le poste de maire pour l’élection municipale de 2026 à Villers-sur-Mer (Calvados).
Je suis souvent sur le terrain, je ressens que les Villersois ont tourné la page des dernières élections et qu’ils souhaitent se tourner vers l’avenir. Et cet avenir se prépare à l’avance. Je préfère que les choses soient claires, que les Villersois sachent que je suis candidat, pour recueillir leurs attentes et leurs espérances. L’important c’est d’avoir un beau projet pour notre ville qui a besoin d’apaisement.
Un nouveau scrutin pour Jérémie Gosselin
Le commerçant villersois de 44 ans n’en est pas à sa première élection. Tête de liste en 2020 lors des élections municipales, il avait rejoint les rangs de l’opposition pendant quatre ans, avant la démission de Thierry Granturco et d’autres élus qui avait généré de nouvelles élections anticipées. Lors de ce scrutin, il avait rejoint la liste de Chhun-Na Lenglart où l’on retrouvait des membres des trois listes de 2020.
Dans la même période, il avait annoncé être suppléant de Chantal Henry, candidate aux élections législatives dans la 4e circonscription pour le Rassemblement National, ce qui l’avait amené à suspendre son investissement dans la campagne villersoise.
C’est un choix que j’assume pleinement, même si la liste que je présenterai en 2026 sera sans étiquette. On est dans une ville de 2 500 habitants, on n’est pas là pour faire de la politique nationale, mais pour s’occuper des Villersois.
Ainsi, si sa liste ne sera pas rattachée au parti d’extrême droite, il reconnaît qu’elle aura « forcément une coloration à droite ».
Les raisons de sa candidature
« Quand j’étais conseiller de l’opposition, j’étais dans l’adversité d’une vision que j’ai combattue », débute-t-il, évoquant « un dérapage budgétaire » avec des décisions « très hasardeuses qui vont impacter notre ville pendant quelques années ».
Concernant l’actuelle équipe, il considère : « Même si ça a changé, c’est la même équipe, avec les mêmes adjoints ». Une équipe qui, précisons-le, est également composée d’anciens élus de l’opposition.
« Pour moi, il y a des symboles qui sont totalement inadmissibles comme l’arrêt de la retransmission des conseils municipaux, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai créé le groupe Facebook Actualités citoyennes de Villers-sur-Mer », poursuit-il, regrettant un manque d’information sur l’action municipale qui fait aussi partie des raisons de sa candidature. Le Villersois mentionne également « un fonctionnement identique » avec « des postes incompréhensibles comme celui de chef de cabinet ou de chargé de communication qui sont des dépenses faramineuses pour la ville », une « situation peu claire » pour l’Epic Space, mais aussi la hausse de la taxe d’habitation de 40 % pour les résidents secondaires. « C’est une décision totalement injustifiée. On ne doit pas stigmatiser cette partie de la population qui participe au bien-être de Villers. C’est pour cela que j’ai annoncé que je reviendrais sur cette taxe si j’étais élu maire ». Interrogé sur le possible manque à gagner pour les finances de la ville, Jérémie Gosselin répond, sans trop en dire : « Je prône un changement de méthode en agissant sur les charges de fonctionnement qui ont augmenté entre 2021 et 2023 afin de mieux gérer les dépenses ».
L’école et la sécurité comme priorités
Concernant l’avenir, Jérémie Gosselin décline ses priorités. « L’école sera au cœur de mes préoccupations, c’est le cœur de notre ville et de l’école découle tout le bien-être de notre population », insiste-t-il, reconnaissant le lien avec la difficulté de loger des familles à Villers-sur-Mer. « Je prépare une réunion publique, avant l’été, afin d’exposer les solutions que je proposerai pour attirer de nouveaux foyers et de jeunes actifs ».
Autre priorité, la sécurité. « La ville est sereine mais l’insécurité se rapproche à grand pas de Villers, ma première mesure sera donc d’armer la police municipale », annonce-t-il. Jérémie Gosselin évoque aussi d’autres préoccupations comme le développement durable et la culture. « Nous avons beaucoup d’artistes à Villers-sur-Mer et malheureusement la municipalité ne les met plus en avant ».
Source link
