Home Faits Divers il ne supporte pas qu’elle joue à la console

il ne supporte pas qu’elle joue à la console

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Les violences conjugales sont malheureusement fréquentes lors des audiences du tribunal correctionnel et les causes sont diverses et variées.

Le 21 mars 2025, c’est un couple de Eu, en Seine-Maritime, qui était convoqué pour répondre de violences réciproques qui trouvent leur origine dans l’utilisation par Madame… d’une console de jeu.

« Je suis devenu très jaloux »

L’homme âgé de 33 ans le reconnaît : depuis qu’un accident du travail l’empêche d’exercer son activité professionnelle, il est devenu irascible et a retrouvé de mauvaises fréquentations qui l’ont fait retomber dans les stupéfiants et notamment la cocaïne.

Le 30 octobre 2024, il reproche à son épouse de jouer en pleine nuit sur une console de jeu ou peut-être d’en profiter pour dialoguer avec d’autres hommes. « C’est vrai que je suis devenu très jaloux », confesse l’homme à la barre du tribunal.

Le 30 octobre, le ton va monter.

Des coups et des crachats sont échangés.

Vidéos :

L’homme se saisit d’un petit couteau de cuisine et menace sa compagne puis, alors qu’elle est dans son lit, il s’allonge sur elle au point de l’étouffer.

Devant le juge, la jeune femme se transforme en avocate de son compagnon. Les larmes aux yeux, elle explique qu’ensemble depuis 13 ans, ils se sont perdus suite à cet accident qui a mené l’homme à une certaine oisiveté.

Puis, elle enchaîne : «les faits du 30 octobre, c’est un mal pour un bien, il a pris conscience des effets de la cocaïne et du crack. Et il a tout arrêté de lui-même».

Et d’ajouter : «Depuis, je lui ai prouvé que je tiens à lui et il m’a prouvé qu’il tient à moi».

Un sursis probatoire

Placé sous contrôle judiciaire suite aux faits, l’homme a dû quitter le domicile, mais manifestement le couple a commencé à se reconstruire et la femme indique que son souhait, c’est de pouvoir reprendre la vie commune : «Je n’ai pas peur du tout ».

Le représentant du Parquet se montre convaincu de la volonté de l’homme de retrouver une vie normale et des chances du couple de s’en sortir.

Contre la femme, il requiert une dispense de peine, contre l’homme une peine de quatre mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans emportant obligation d’effectuer des démarches pour retrouver un emploi adapté, de soins en addictologie et psychologiques.

Le juge s’inscrit dans la même optique tout en portant le quantum de la peine de prison à 6 mois. Mais surtout, il ne prononce pas d’interdiction de contact et de domicile, laissant ainsi la possibilité à ce couple de reprendre la vie commune le jour même.



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