Ce lundi 24 février 2025, vers 9 h 30, un gros incendie s’est déclaré dans un entrepôt de 2 000 m² de l’entreprise Rentokil Initial, situé 9 rue des Frères Boudé au sud de Toulouse. Après de premières analyses plutôt rassurantes dès lundi soir, de nouveaux résultats ont été communiqués par la préfecture de Haute-Garonne mardi 25 février 2025. Voici ce que l’on sait sur l’impact de cet incendie à ce stade de l’enquête.
Pompiers, salariés et confinement
Il est aux alentours de 10h ce lundi, lorsque 46 sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne sont appelés. À leur arrivée sur place, ils découvrent un entrepôt, qui contient des produits insecticides (utilisés pour la lutte contre les nuisibles), en train d’être ravagé par les flammes.
Au moyen de 16 engins, ils arrivent à circonscrire le feu aux alentours de midi et demi. Ils sont aidés par 17 agents de la police nationale et municipale pour la sécurité.
Les employés sont évacués dès l’arrivée des secours, et les entreprises proches se retrouvent confinées dès le début de l’incendie, et jusqu’à l’extinction, en raison de la fumée, expliquait la préfecture dès lundi soir.
La fumée était-elle toxique ?
Le nuage de fumée était bien noir… et le confinement de certains a pu amener à se poser la question : la fumée était-elle toxique ?
Voici ce que l’on sait après un nouveau point sur la situation effectué par la préfecture ce mardi soir, concernant la qualité de l’air. La préfecture explique :
« Des concentrations de particules fines ont été mesurées, elles sont en dessous du seuil de sécurité et n’ont pas d’effet néfaste sur la santé. Par ailleurs, après consultation des services experts de l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques), il apparaît que les produits stockés dans les entrepôts (des produits insecticides utilisés pour la lutte contre les nuisibles y étaient stockés au moment du sinistre, ndlr) tous dégradés par l’incendie, n’étaient pas de nature à générer un effet nocif pour la population ».
Par ailleurs, « l’événement n’a pas eu d’impact dans les captages d’eau potable de la zone concernée » et « les services de l’État se sont rendus sur place pour procéder aux constatations. Aucune mortalité piscicole n’est à déplorer », ajoute la préfecture. Autrement dit, ni l’air, ni l’eau, ni l’environnement n’ont été impactés par cette épaisse fumée, selon les autorités.
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