Un absent de marque et de nombreuses questions. Candidat à la Mairie de Paris, le sénateur écologiste Yannick Jadot n’a pas reçu l’onction du parti pour le représenter aux élections de 2026. Esseulé, absent de la prochaine primaire, à laquelle participeront quatre prétendants, l’ex-candidat à l’élection présidentielle a indiqué à l’Agence France-Presse qu’il souhaitait épouser un rôle pour aider la gauche à conserver l’Hôtel de Ville.
Incertitude sur sa candidature ?
« Dans les mois qui viennent, je continuerai à œuvrer au rassemblement des écologistes et de la gauche, à la place qui sera la plus utile », a réagi Yannick Jadot auprès de l’AFP. Reste à savoir la nature de son engagement. « Déçu » de son incapacité à « bousculer le calendrier », l’élu de 57 ans n’a pas précisé s’il maintenait sa candidature.
Mais ses propos traduisent une déception sur la multiplication des candidats à gauche. « (Chacun reste) dans son couloir », a-t-il déploré. Le Parti socialiste est divisé entre le chef du groupe de la majorité municipale, Rémi Féraud, soutenu par la maire Anne Hidalgo, et le député Emmanuel Grégoire, ancien bras droit de l’édile.
Pourtant, « les socialistes parisiens et Anne Hidalgo ne soutiendront pas d’autre candidature de rassemblement qu’une candidature socialiste », a indiqué à l’AFP la patronne du PS parisien et adjointe à la maire, Lamia El Aaraje. En face, la droite tente de faire front autour de Rachida Dati.
Plusieurs ténors locaux ont appelé à soutenir la ministre de la Culture, à nouveau candidate à la Mairie de Paris après son échec de 2020. C’est le cas de la patronne de la fédération LR de Paris et sénatrice, Agnès Evren, ou encore du maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard.
Avec AFP
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