deux conducteurs interceptés par les gendarmes du Val-d’Oise

Alors que le week-end du samedi 22 et dimanche 23 février 2025 marquait le retour des vacances pour les uns, le départ pour les autres, plusieurs contrôles de la route ont été mis en place par les forces de l’ordre. C’est dans de cadre que les gendarmes du Val-d’Oise de la Brigade motorisé (Bmo) de Beaumont-sur-Oise ont intercepté deux automobilistes pris en très grand excès de vitesse sur l’autoroute A16, à hauteur de Maffliers (Val-d’Oise).

Jeune conducteur

Il était 16h30, samedi, lorsque le premier chauffard a été repéré à 206 km/h au volant d’une Renault Clio Rs rouge pétant. Même si la vitesse retenue a été abaissée à 195 km/h, le jeune conducteur de 19 ans était bien au-dessus non pas des 110 km/h autorisés sur l’autoroute, mais des 100 km/h, ce dernier étant titulaire d’un permis probatoire.

Dimanche, c’est à 15h45 que les gendarmes de la Bmo se sont lancés à la poursuite d’une Bmw Série 3, l’automobiliste de 29 ans ayant été flashé à 196 km/h.

Jusqu’à 1 500 euros d’amende

Pour les deux conducteurs les sanctions sont lourdes : six points de retrait sur le permis, soit la totalité des points pour le jeune conducteur. Un permis qui leur a été immédiatement retiré en vue d’une suspension administrative prononcée par la préfecture dans l’attente de leur jugement devant le tribunal. Ils encourent une amende de 1 500 euros et une suspension de permis jusqu’à 3 ans maximum. Par ailleurs, il n’est pas possible de demander un « permis blanc » ou un autre aménagement pour le travail. Quant aux deux véhicules, ils ont été enlevés et placés en fourrière pour une période de sept jours aux frais des contrevenants.

« Il ne faut pas confondre la route avec un circuit », insiste la gendarmerie du Val-d’Oise au lendemain de ces contrôles. Des opérations qui se sont multipliées ces derniers mois au cours desquelles les militaires ont « trop souvent constaté des vitesses excessives, notamment sur les routes départementales, mais également la consommation d’alcool et de produits stupéfiants au volant », regrette le patron des gendarmes, le colonel Denis Mottier. « Nos contrôles n’ont pas pour but de piéger les usagers, mais pour faire en sorte qu’ils arrivent à destination », poursuit ce dernier alors que plusieurs accidents mortels sont survenus au cours de ces derniers mois en zone gendarmerie.