Dans la nuit du 22 au 23 novembre 2024, près de Flers, deux radars ont été détruits par le feu. Le premier à Montilly-sur-Noireau, entre Flers (Orne) et Condé-en-Normandie (Calvados) et le second à Caligny entre Condé-en-Normandie et Tinchebray-Bocage.
Des radars régulièrement détruits ou dégradés
Régulièrement, les radars automatiques sont détruits ou dégradés. Il y a quelques jours encore, celui situé entre Putanges et Fromentel a été purement et simplement scié à la base. C’est la 3e fois que ça lui arrive.
D’autres peuvent être repeints ou encore recouverts de sacs.
C’est devenu un véritable sport dans le bocage, puisque ce phénomène est enregistré plusieurs fois par an. Si certains prennent le risque de les détruire, les services de l’État ne cessent de les réparer ou de les remplacer. Le jeu du chat et de la souris, ou des gendarmes et des voleurs.
Ce que ça peut coûter…
La destruction d’un radar peut coûter jusqu’à 100 000 € d’amende et 7 ans de prison.
Sur son site, la Sécurité routière prévient que « la dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du Code pénal. Elle entraîne donc une inscription au casier judiciaire, ce qui peut fortement compliquer la vie de la personne condamnée ».
Pour la dégradation ou détérioration de radars, les auteurs encourent une amende de 15 000 à 100 000 € et d’une peine pouvant aller d’une peine d’intérêt général à 7 ans d’emprisonnement.
Jusqu’au jour où les tagueurs et autres scieurs se feront attraper par les gendarmes.
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