Par Dominique Cresson
Un nombre important de spectacles, des partenaires dans tout le territoire de Brest et dans des endroits plus cachés, des grands formats… « Cette 14e édition de DañsFabrik, du 22 février au 2 mars 2025, est de grande ampleur, se réjouit Anne Tanguy, directrice de la scène nationale Le Quartz. Avec des pièces conséquentes qui tournent à l’international et la place à des artistes qui sont en situation de handicap. »
Chacun pourra trouver son bonheur dans ce festival qui dure six jours. Un record.
160 artistes et techniciens
Dans ce séduisant programme, DañsFabrik offre au public deux créations, une étape de création et trois portraits, de Marco da Silva Ferreira, Alexander Vantournhout et Julie Nioche.
160 artistes et techniciens sont présents.
Une opportunité précieuse pour eux dans ce monde culturel en équilibre précaire.
Côté grands formats et grand plateau, des spectacles « partageables avec tous les publics, qu’on vienne pour la première fois découvrir de la danse ou qu’on soit un amateur inconditionnel de la danse contemporaine », assure la directrice du Quartz.
On citera donc Exit Above d’Anne Teresa De Keersmaeker, « qui part d’un morceau de blues », et Majorette de Mickaël Phelippeau « pour qui la rencontre humaine est le cœur de recherche ». Il y aura deux représentations de chacune de ces pièces. « Une volonté ambitieuse », qui devrait permettre à tout le monde de voir ces propositions sans la frustration du c’est complet.
Des créations
Côté créations, Nonobstant est un solo qui engage le corps tout entier. « Jean-Baptiste André est circassien d’origine. Il travaille sur un sol meuble avec des capteurs sonores », explique Nadège Loir, conseillère artistique au Quartz.
La deuxième création, Il est plus tard, est une commande faite à Gonzalo Bustos, compositeur et directeur de l’Ensemble Sillages. « Charlie Windelschmidt, de Dérézo, l’accompagne dans la scénographie, ainsi qu’une jeune danseuse de Quimper, Emilia Giudicelli. »
On a rendez-vous enfin avec Annabel Guérédrat, qui vient de Martinique. Let’s go back to the river est un projet performatif « de l’ordre du rituel ». Elle en présentera une étape de création.
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