Utilisé à six reprises par Ugo Mola lors de l’exercice 2024-2025, Benjamin Bertrand s’est aguerri un temps du côté de Blagnac en Nationale, avant que le club ne dépose le bilan. Tranchant lors de ses apparitions avec Toulouse, le jeune pilier gauche reçoit les éloges de son illustre aîné Cyril Baille.
Les compliments de Cyril Baille pour Benjamin Bertrand
La vie est peut-être plus facile au poste de pilier gauche lorsqu’on pèse 128 kilos et que l’on mesure environ 1m80. Ce gabarit hors normes, c’est celui de Benjamin Bertrand, 21 ans, joueur du Stade Toulousain issu du centre de formation qui commence à franchir le palier chez les pros cette saison. Champion de France avec les Espoirs l’an passé, ce dernier n’a pas encore eu l’opportunité de débuter un match de Top 14.
Pour l’instant, ce que Benjamin Bertrand produit sur le terrain s’apparente sans équivoque à une copie parfaite. Bonne tenue en mêlée, propre en défense, et une technique individuelle qui rappelle un certain Cyril Baille. Si la comparaison est aisée, il y a bien un point sur lequel le gaucher de l’équipe de France décèle une différence.
« Je vois surtout qu’il est très solide pour son âge, je ne sais pas si j’étais comme lui avant. C’est de très bon augure pour la suite, s’il continue comme ça, puisqu’il travaille comme il le faut. Je sais que Benjamin fait des efforts sur son poids, comme moi aussi je peux faire de temps en temps, mais je pense que ça va être un très grand pilier du Stade Toulousain », conclut-il.
« Ils n’ont pas besoin de nous »: Cyril Baille sur les jeunes Toulousains.
« Il est très étonnant par rapport à son âge, comme toute la première ligne qui est rentrée contre Bordeaux (Hawkes, Lacombre, Bertrand, NDLR). On essaie de les aider au maximum, mais on a l’impression qu’ils n’ont pas trop besoin de nous, car ce qu’ils font sur le terrain, c’est très impressionnant », déclare Cyril Baille devant la presse.
En attendant cette saison, Benjamin Bertrand va devoir batailler avec une concurrence importante à gauche de la mêlée : Baille, Neti, Ainu’u, rien que ça. Un présent qui ne sera pas de tout repos. L’avenir, en revanche, semble bel et bien lui appartenir.
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