« Évidemment, le titre serait fabuleux. Je vise un podium a minima. » Valentin Gondouin s’avance sur les championnats de France de cross avec des ambitions légitimes. Douzième du rendez-vous européen, l’athlète né à Flers (Orne) ne peut plus se cacher sur la ligne de départ. « Cela rajoute une petite pression supplémentaire. Elle ne vient pas des autres, mais plutôt de soi. On souhaite bien figurer. »
Une première sur la distance en seniors
Si le sportif ornais a toujours bien réussi lors de ses sélections sous le maillot de l’équipe de France, il n’a pas encore pu s’exprimer lors du championnat de France. « J’ai déjà fait le cross court, mais pour le cross long, c’est une première en seniors », se souvient l’intéressé.
Mon calendrier n’était pas forcément compatible les autres années. Là, vu ma forme à la demi-finale, je me suis aligné.
Sur la brèche depuis le semi-marathon de Séville, dimanche 26 janvier 2025, comment Valentin Gondouin a-t-il géré sa condition physique ? « Je me suis bien entraîné pendant trois semaines, avec la demi-finale de cross au milieu. Désormais, je lève un peu le pied avant l’échéance. »
Une forte densité française
Si l’on en croit l’athlète, la forme est au rendez-vous. « Sur les dernières séances, la condition était bonne, au moins la même que sur le semi-marathon de Séville. J’ai hâte de prendre le départ », confie l’Ornais.
Seule différence, j’ai fait moins de jus dans la dernière ligne droite. Même si je n’y vais pas fatigué et que j’ai l’envie, cela reste un point de passage dans mon programme de courses.
À Challans, Valentin Gondouin va retrouver plusieurs concurrents de haut niveau : Étienne Daguinos, ancien recordman d’Europe du 10 km, Alexis Miellet, 22e des Europe, ou encore Fabien Palcau, 10e au niveau européen en 2023. Une densité impressionnante.
« Il n’y a pas de médaille donnée, c’est ce qui en fait sa saveur », sourit l’intéressé.
Une course rapide espérée
À l’approche du championnat de France, le coureur de 25 ans n’a pas changé ses habitudes et s’est préparé loin des champs. « J’avais suivi le même programme avant les Europe, et cela s’était bien passé. Je ne suis pas de l’école spécifique cross. J’ai enchaîné route, piste et séances de côtes », indique Valentin Gondouin.
Quel serait son scénario parfait ? « J’aimerais que la course parte vite avec un rythme soutenu et un écrémage important. Quand ça court fort, c’est là où je suis le plus à l’aise avec mes qualités de résistance. Ensuite, on verra pour le final. »
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