À l’Arena de Bercy, les amateurs de judo ont retrouvé les émotions de Paris 2024, le temps d’un week-end. Les 1er et 2 février 2025, le Grand Slam Paris a réuni les judokas du monde entier pour un week-end de compétition.
Pour rappel, lors de la dernière édition de cet événement annuel, le médaillé olympique Luka Mkheidze a remporté l’or chez les moins de 60 kg et Teddy Riner a été sacré dans la catégorie des plus de 100 kg.
Du côté féminin, les performances de Shirine Boukli, Faïza Mokdar, Clarisse Agbegnenou et Romane Dicko avaient été récompensées par la plus haute marche des podiums.
Melkia Auchecorne, judokate de Chelles de 20 ans, connaît bien cette compétition. En effet, malgré son jeune âge, elle participait pour la cinquième fois.
Cette année était néanmoins différente puisque pour la première fois, elle concourrait avec les seniors. Cette nouvelle participation s’est soldée par une troisième place dans sa catégorie des -63 kg, quelques semaines après sa médaille de bronze à Montpellier (Hérault) lors de la Champions League de Judo et sa médaille de vice-championne de France, fin 2024.
« Un soulagement »
L’après Montpellier et la transition en 2025 se sont donc bien passés selon la judokate. « Tout va bien, il y a eu des vacances entre-temps. Il faut savoir que c’était une période légère, donc j’ai pu me reposer », assure la jeune femme.
Un repos qui a permis de bien négocier son premier Grand Slam, en tant que séniors. « J’avais vraiment hâte et cette excitation a surpassé mon stress. J’ai vécu un bon moment », explique avec un grand sourire Melkia Auchecorne.
La sociétaire du club de Chelles (Seine-et-Marne), qui a loupé de peu la grande finale après son combat contre Seulmi Heo, judokate coréenne, analyse ce qui lui a manqué.
« J’ai toujours cette micro-seconde d’inattention. J’ai beau travailler durement sur ce point, ça me fait encore défaut. Je peux très bien entamer mon combat et juste après me »déconnecter » un petit instant… sauf que ça se paye cash », confie-t-elle.
Une petite finale qui n’a pas fait flancher la double championne du monde junior. « J’étais sereine, je savais quoi faire. J’étais sûre de mes qualités et je voulais gagner », martèle Melkia Auchecorne.
Cette médaille de bronze signifie beaucoup pour elle. « C’est un vrai soulagement cette troisième place. Après plusieurs participations à ce tournoi, j’ai enfin été classée. Ça montre que le travail paye et qu’il faut continuer ainsi », termine-t-elle, bien décidée à remporter encore plus de titres dans ces prochains mois.
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