À un peu plus d’un an des municipales 2026, la course à la mairie de Grenoble démarre doucement.
Parmi les candidatures déjà annoncées, il y a celle des citoyens du Grenoble Alpes Collectif (GAC). Leur objectif : présenter une liste indépendante, regroupant des profils variés et habituellement éloignés de la politique.
La tête de liste connue à l’automne
Le collectif s’est d’ores et déjà lancé dans la bataille… Ou plutôt dans la construction de son programme. « On va faire un bilan citoyen, que ce soit positif ou négatif, pour trouver des solutions à nos problématiques de citoyens », relate Cristèle Bernard, membre du collectif.
Par des rencontres et réunions avec des acteurs locaux, du porte-à-porte et la distribution de cahiers de doléances aux habitants, le GAC se donne jusqu’à mars pour faire un point d’étape. Puis, viendront des assemblées citoyennes thématiques « pour avoir une version du programme vers le mois de juin », précise Thomas Simon, autre membre du collectif.
Les candidats et tête de liste devraient ensuite être désignés à l’automne, au terme d’un processus à définir, impliquant les habitants. « On fait un peu l’inverse des partis politiques qui choisissent d’abord la tête de liste et font après leur programme ! »
« On veut laisser une place aux habitants »
Si une centaine de personnes suit actuellement les activités du GAC, une petite trentaine compose son noyau dur. Et les bonnes volontés sont toujours recherchées.
On cherche des personnes qu’on n’entend pas, des personnes qui ont des compétences et qu’on empêche de prendre leur place en politique.
Des citoyens qui auront aussi leur mot à dire une fois l’élection passée, promet le GAC. « Si on gagne, on veut laisser une place aux habitants pour les grandes décisions », sourit Thomas Simon.
« Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce qu’on fait, acquiesce Cristèle Bernard. Il y a déjà une base de démocratie participative et directe forte sur notre territoire », citant les conseils citoyens mis en place par la mairie.
Une liste apolitique
Surtout, le collectif souhaite rester apolitique et apartisan. « On est très vigilants à ce propos, insiste Cristèle Bernard. On discute avec les partis politiques, parce qu’on veut aussi que ce qu’on avance soit pris en compte. Mais on est clairs sur ce qu’on est. »
Le GAC n’exclut pas toutefois de fusionner ou faire des alliances avec des listes futures partageant leurs convictions. Il encourage également la création de listes citoyennes dans les différentes communes de la Métropole de Grenoble pour peser sur les décisions métropolitaines.
Résultats attendus en mars 2026.
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