L’Ecosse a bien failli trembler face à l’Italie. Rejointe à l’heure de jeu 19-19 après avoir mené 19-6, les Ecossais ont mis un dernier coup de collier pour s’imposer 31-19 face à des Italiens vaillants mais finalement trop légers pour ce niveau d’intensité… Voici ce qui nous a plu et déplu dans cette rencontre !
Écosse – Italie : ce qui nous a plu
- La première demi-heure écossaise
Quel ouragan sur Murrayfield ! Dans la foulée du premier Flower of Scotland de l’année 2025, les Ecossais ont commencé pied au plancher et de quelle manière ! Deux essais en moins de 10 minutes (Darge, 4e et Jones, 9e) puis un 3e en 30 minutes (Jones, 30e) et l’on voyait déjà les protégés de Gregor Townsend faire un cavalier seul après avoir fait mal à l’Italie sur toutes les collisions et toutes les attaques.
Mais, les Italiens ont décidé de faire le dos rond, et de quelle manière. À la mi-temps, grâce à la botte de Tommaso Allan (21e, 24e et 40e), ils tournaient à 10 longueurs (19-9) de leurs hôtes du jour sans être entrer réellement dans les 22 mètres écossais. Mieux, au retour des vestiaires, suite à une interception de Brex, les Transalpins recollaient même à égalité 19-19.
- Darcy Graham et Huw Jones
Malheureusement pour les supporters italiens, l’Ecosse allait de nouveau appuyer sur l’accélérateur dans le sillage d’un très grand Darcy Graham, Huw Jones, élu homme du match cet après-midi inscrivait deux essais (61e et 66e). L’insaisissable Darcy Graham a été très à son avantage et aurait pu également récupérer la médaille puisque Jones a scoré sur ces deux fois grâce à un travail fondamental de son ailier au départ de l’action.
Écosse – Italie : ce qui nous a déplu
- Le manque de puissance italien
Contrairement aux Écossais, les Transalpins n’ont jamais réussi à imposer leur puissance physique lorsqu’ils avaient le ballon en main et c’est sûrement ce qui leur a manqué. Bien présents en défense où on les a vu distiller de gros plaquages, ballon en main, ils n’ont pas réussi à avancer et se sont cassés les dents sur le mur écossais… Insuffisant.
- La nonchalance de Finn Russell
Finn Russell a fait du Finn Russell… Version Mister Russell plus que Docteur Finn, il a fait trop de mauvais choix en perdant des ballons notamment dans la défense italienne en portant trop. Symbole de son drôle de match, la passe qu’il se fait intercepter par Brex sur l’essai italien. Heureusement pour son équipe, cela n’a pas été préjudiciable au final.
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