Lundi 31 mars 2025, un homme de 40 ans a été interpellé par les forces de l’ordre après qu’une femme de 73 ans a été retrouvée morte dans son appartement, mercredi 26 mars. Découverte avenue du Sergent Maginot, en sang et le visage tuméfié, le corps de la septuagénaire a depuis été autopsié, révélant des éléments supplémentaires sur la violente agression.
De nombreuses fractures et des hémorragies
Pour rappel, mercredi 26 mars, en fin de matinée, les services de secours se sont rendus avenue du Sergent Maginot, près du centre-ville de Rennes, pour porter assistance à une résidente d’un HLM (habitation à loyer modéré).
Sur place, ils découvrent la victime, âgée de 73 ans, inconsciente, en arrêt cardiorespiratoire,
le visage tuméfié et couvert de sang en raison de multiples traumatismes.
Réalisée le jeudi 27 mars, l’autopsie conclut en effet que le décès est « consécutif au traumatisme cranio-facial, encéphalique et cervical ayant entraîné les nombreuses fractures constatées et les hémorragies méningées », précise le procureur de la République.
Une enquête pour viol
Par ailleurs, sur les lieux, le procureur indique que la septuagénaire était alors « largement dénudée », uniquement vêtue « d’un soutien-gorge et d’un pull ».
Les enquêteurs ont également retrouvé sur place, « deux emballages de préservatifs, dont l’un est vide ».
Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre précédé ou suivi de crime (en l’occurrence le viol) pour lequel la réclusion criminelle à perpétuité est encourue, et vol dans un lieu d’habitation. Une boîte de bijoux aurait en effet été subtilisée et retrouvée dans un jardin mitoyen par lequel l’agresseur se serait enfui.
Ce dernier, disposant d’un casier judiciaire avec 24 mentions, a été mis en examen par le juge d’instruction et placé en détention provisoire, mercredi 2 avril.
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