Vendredi 14 mars 2025, l’assemblée générale du SPN Vernon football, s’est déroulée à l’Espace Simone-Veil. « La saison dernière, le club est monté en Régional 1 (R1), c’était une première depuis 50 ans », se félicite le président Jean-François Mérieux.
Ce club participe ou initie des animations de quartiers, des stages de vacances, des actions envers les féminines et du sport adapté.
Le nombre de féminines a notamment augmenté. Le club compte maintenant 520 licenciés, 14 éducateurs dont six diplômés, neuf arbitres, trois salariés, cinq services civiques, 35 dirigeants dont deux femmes et 34 équipes. C’est le premier club de l’Eure et il se trouve dans le top 10 des clubs amateurs normands.
Un budget faible pour un club en R1
« L’objectif est de maintenir toutes les équipes de jeunes au niveau régional » , affirme le président. Les points forts du club sont l’engagement, la solidarité, la régularité.
« L’équipe fanion est mal partie pour le moment mais les joueurs s’accrochent », explique le président. Le point faible est que le club n’a pas de trésorerie d’avance.
« Les moyens financiers, on ne les a pas. On bosse comme des fous. Les budgets des clubs à notre niveau, c’est le double de nous. Nous avons un budget d’environ 200 000 € mais avec un déficit de 6 500 €. Le SPN nous a toujours soutenus, mais nous arrivons au bout d’un système et de ce que l’on peut faire. »
Les pistes pour le club est de faire beaucoup plus appel au sponsoring.
Les sujets qui fâchent
« On manque de matériel au club, de maillots, de chaussettes. Quand on nous voit de l’extérieur, on pense que nous jouons en district. On a tout pour réussir, mais on n’est pas suivi. On ne voit que le président sur les terrains pas les membres du bureau », lance un jeune homme dans la salle.
Un autre point de discorde : pourquoi des joueurs de Saint-Marcel viennent s’entraîner à Vernon. Des questions que Léocadie Zinzou, adjointe au maire en charge des associations, s’est engagée à faire remonter en mairie. « Je connais les problèmes, mais c’est une question de moyens. On doit en trouver et convaincre des sponsors. On est victime de notre croissance », estime le président.
Cinq femmes ont reçu un cadeau pour leur engagement : Sylvie Roui qui est au stade tous les dimanches à la buvette et aux sandwichs, Sylvie Sorin, qui est présente dans tous les tournois, Emma Roui, toujours présente à la buvette, Dounia Assanane, une maman qui donne des coups de main lors des séances d’entraînement, et Deborah Pecquerie, engagée à fond pour le sport et plus particulièrement le foot.
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